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traitement du lumpenprolétariat par le cinéma d'avant-garde

Nicole Brenez (Auteur)
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Résumé

Observer les modes de traitement du Lumpenprolétariat par le cinéma d'avant-garde permet d'envisager trois enjeux : questionner la notion de « Motif », qui appartient au vocabulaire méthodologique fondamental de l'iconologie, donc de l'analyse des images ; mettre en circulation des oeuvres souvent méconnues, voire inconnues et de toute façon sous-traitées ; réfléchir à la responsabilité et aux puissances du cinéma dans sa dimension collective et publique. À partir des analyses de Georg Simmel (que Walter Benjamin appréciait) sur la pauvreté et ses enjeux sociaux, ... Lire la suite
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Biographie

Nicole Brenez est historienne et théoricienne du cinéma, spécialiste des avant-gardes cinématographiques. Depuis 1996, elle est la programmatrice des séances d'avant-garde à la Cinémathèque française. Elle enseigne à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.
Elle participe à l'édition scientifique de textes de Jean Epstein, Masao Adachi, Edouard de Laurot. Avec Philippe Grandrieux, elle a fondée la collection "il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution", série de portraits de cinéastes révolutionnaires oubliés ou négligés par l'histoire du cinéma. Elle a travaillée avec Chantal Akerman, Jean Gabriel Périot, Marylène Negro, Jocelyne Saab, Jean-Luc Godard et Jacques Kebadian.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution09/01/2007
EAN9782840494973
Nb. de Pages100
Caractéristiques
EditeurÉditions Séguier
Poids100 g
PrésentationGrand format
Détail

Observer les modes de traitement du Lumpenprolétariat par le cinéma d'avant-garde permet d'envisager trois enjeux : questionner la notion de « Motif », qui appartient au vocabulaire méthodologique fondamental de l'iconologie, donc de l'analyse des images ; mettre en circulation des oeuvres souvent méconnues, voire inconnues et de toute façon sous-traitées ; réfléchir à la responsabilité et aux puissances du cinéma dans sa dimension collective et publique. À partir des analyses de Georg Simmel (que Walter Benjamin appréciait) sur la pauvreté et ses enjeux sociaux, il s'agit de jalonner une histoire des films critiques et d'envisager ce que peut le cinéma qui ne se satisferait pas « d'orner nos ambiances intérieures et extérieures », comme l'écrivait Hegel à propos de l'art en général. Que fait le cinéma d'avant-garde, par opposition au cinéma de la domination chargé d'assurer la bonne marche du contrôle social ? Il refuse l'aveuglement, l'angle mort, il cherche le frontal, la confrontation, le corps à corps. Il se place face à « l'infigurable », au sens où l'emploie Arlette Farge (à laquelle est dédié ce livre) : « le pauvre infigurable ». Il récuse les définitions et les découpages légués par l'ordre qu'il conteste. Il refuse une supposée « bonne distance » avec son sujet, avec son problème. Il pulvérise les distinctions mutilantes entre rationalisation et émotion. Il trouve mille façons de crier, mille façons d'argumenter en images et en sons, mille façons de penser la cruauté sociale. Il travaille. Avec les fils tissés entre les oeuvres d'Alberto Cavalcanti, Raymundo Gleyzer, Peter Weiss, Holger Meins, Jérôme Schlomoff et François Bon, Jean-Gabriel Leynaud, Johan Van der Keuken, Chris Cunningham, Michael Moore, Djouhra Abouda et Alain Bonnamy, Mounir Fatmi, Jang Sun-Woo, Raoul Peck, Lionel Soukaz, Khavn De La Cruz, se tisse une histoire de l'avant-garde réfléchie à partir des films eux-mêmes.
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