Tsunami, pandémie, attentat, guerre, menace nucléaire... Les catastrophes égrenées à longueur de journaux semblent s'emballer. L'oeil se rive, sidéré, sur les mêmes images répétées à l'envi ; les chaînes d'info en continu, comme les fils Twitter qui ressassent les dépêches AFP, en disent à la fois trop et pas assez. Comment appréhender et dire les catastrophes ? Que font-elles au langage ? C'est cette brèche entre les mots et les choses, propre à la violence subie de l'épreuve, intime comme collective, que François Laplantine tâche ... Lire la suite
Tsunami, pandémie, attentat, guerre, menace nucléaire. Les catastrophes égrenées à
longueur de journaux semblent s'emballer. L'il se rive, sidéré, sur les mêmes images
répétées à l'envi ; les chaînes d'info en continu, comme les fils Twitter qui ressassent
les dépêches AFP, en disent à la fois trop et pas assez.
Comment appréhender et dire les catastrophes ? Que font-elles au langage ? C'est
cette brèche entre les mots et les choses, propre à la violence subie de l'épreuve,
intime comme collective, que François Laplantine tâche ici de circonscrire. Si, selon la conclusion du Tractatus, « ce dont on ne peut parler, il faut le taire », Wittgenstein luimême n'a-t-il pas proposé de le montrer ? Dans cet essai, François Laplantine le prend au sérieux et explore, du buto à Beckett, des films sur la Shoah à Maguy Marin et Antonin Artaud, comment la création montre ce qui résiste à être dit. Les formes artistiques explorées signalent alors des voies permettant d'éviter les écueils du silence mais aussi du catastrophisme tapageur. Ce que peut le langage, mais aussi ce qui l'excède.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
07/09/2022
EAN
9782746525719
Nb. de Pages
60
Editeur
Le Pommier
Caractéristiques
Poids
114 g
Présentation
Grand format
Dimensions
19,0 cm x 12,0 cm x 0,9 cm
L' article a été ajouté au panier
Livre numérique
Regular PriceSpecial Price
Détail
Tsunami, pandémie, attentat, guerre, menace nucléaire... Les catastrophes égrenées à longueur de journaux semblent s'emballer. L'oeil se rive, sidéré, sur les mêmes images répétées à l'envi ; les chaînes d'info en continu, comme les fils Twitter qui ressassent les dépêches AFP, en disent à la fois trop et pas assez. Comment appréhender et dire les catastrophes ? Que font-elles au langage ? C'est cette brèche entre les mots et les choses, propre à la violence subie de l'épreuve, intime comme collective, que François Laplantine tâche ici de circonscrire. Si, selon la conclusion du Tractatus, « ce dont on ne peut parler, il faut le taire », Wittgenstein luimême n'a-t-il pas proposé de le montrer ? Dans cet essai, François Laplantine le prend au sérieux et explore, du buto à Beckett, des films sur la Shoah à Maguy Marin et Antonin Artaud, comment la création montre ce qui résiste à être dit. Les formes artistiques explorées signalent alors des voies permettant d'éviter les écueils du silence mais aussi du catastrophisme tapageur. Ce que peut le langage, mais aussi ce qui l'excède.
En créant un compte sur notre site, vous pourrez passer vos commandes plus rapidement, enregistrer plusieurs adresses de livraison, consulter et suivre vos commandes, et bien d'autres choses.
Se connecter
Créer un nouveau compte