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marcher, courir, nager ; le corps en fuite

Philippe Mengué (Auteur)
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Résumé

Cet essai n'envisage du sport que ses activités élémentaires, marcher, courir, nager. Il ne constitue une étude ni historique, ni sociologique, ni psychologique du sport. Il se consacre à en dégager sa portée philosophique, métaphysique. Il s'agit de saisir le sens (« spirituel », si l'on veut) qui se trouve être immanent aux exercices corporels et qui rend raison de la joie ou « jouissance » qui leur est inhérente. Si bien qu'il apparaîtra que les sports contemporains dits de « glisse » se trouveront ... Lire la suite
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Biographie

Philippe Mengue est agrégé et docteur en philosophie. Il a enseigné à l'Université d'Aix-Marseille, et au Collège international de philosophie à Paris. Dernières publications : Gilles Deleuze ou le système du multiple (Kimé, 1994), L'Ordre sadien (Kimé, 1996), Deleuze et la question de la démocratie (L'Harmatan, 2003), La Philosophie au piège de l'Histoire (La Différence, 2004). À paraître, Le Point littéraire, Proust/Joyce, avec Deleuze à La Différence.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution18/02/2015
EAN9782841746965
Nb. de Pages240
EditeurKime
Caractéristiques
Poids305 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,0 cm x 14,5 cm x 1,8 cm
Détail

Cet essai n'envisage du sport que ses activités élémentaires, marcher, courir, nager. Il ne constitue une étude ni historique, ni sociologique, ni psychologique du sport. Il se consacre à en dégager sa portée philosophique, métaphysique. Il s'agit de saisir le sens (« spirituel », si l'on veut) qui se trouve être immanent aux exercices corporels et qui rend raison de la joie ou « jouissance » qui leur est inhérente. Si bien qu'il apparaîtra que les sports contemporains dits de « glisse » se trouveront constituer la ligne hégémonique qui traversait déjà les sports anciens quand ils parvenaient à leur accomplissement interne (et qui n'a rien à voir avec les records ou les exploits).
Le sens le plus haut et le plus beau du sport ne réside ni dans les victoires dans les compétitions, ni les honneurs d'être champion, ni dans les prix et les récompenses, mais en lui-même. On montre que son sens et sa jouissance propres résident dans un affect spécifique, le sentiment d'indéfinitude, affect ressenti dans et par la ligne de fuite qui entraîne le corps sportif quand il est porté à son excellence propre.
Pour soutenir ce propos, des auteurs sont convoqués, dont principalement Rousseau et Rimbaud. Mais ceux-ci se voient doublés d'une étude analytique qui présente une description interne de l'agencement formé par le corps sportif dans son rapport aux Eléments (Mer, Terre, Vent.) aussi bien dans la marche, la course que dans la brasse ou le crawl.. Que, selon la dimension spirituelle ainsi dégagée, les exercices élémentaires s'avèrent constituer un « service divin » (Nietzsche), ne provoquera donc pas une trop grande surprise - surtout si l'on prend soin de bien distinguer ce nouveau mode éthique d'existence de la religion et de ses rites - mais se validera d'une évidente crédibilité.
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