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Le plus bel âge ? : Jeunes et jeunesse en France de l'aube des "Trente Glorieuses" à la guerre d'Algérie

Ludivine Bantigny (Auteur)
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Résumé

« Crise de la jeunesse », « fossé des générations », « nouvelle classe dangereuse » : ces expressions ont rythmé les discours sociaux, politiques et médiatiques de la Libération jusqu'au coeur des Trente Glorieuses. Enquêtes, sondages et réquisitoires divers entendaient sans répit cerner les contours de l'identité des jeunes. De Tricheurs en nouvelle vague, le cinéma les porta en haut de l'affiche. Les "blousons noirs" effrayaient. Cynisme d'une génération désabusée, recrudescence de la délinquance juvénile, symptômes d'une France troublée par son entrée en croissance ... Lire la suite
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Biographie

Historienne, enseignante-chercheuse, Ludivine Bantigny est l'autrice de nombreux livres d'histoire des mouvements sociaux et des révolutions ainsi que d'essais sur la situation sociale et politique.
Ses derniers ouvrages parus sont 1968. De grands soirs en petits matins (Le Seuil, 2018 réed. 2020), La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps (La Découverte, 2021), Face à la menace fasciste. Sortir de l'autoritarisme (Textuel, avec Ugo Palheta, 2021) et L'Ensauvagement du capital (Le Seuil, 2022).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution12/09/2007
CollectionDivers Histoire
EAN9782213628707
Nb. de Pages502
Caractéristiques
EditeurFayard
Poids682 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,5 cm x 15,3 cm
Détail

« Crise de la jeunesse », « fossé des générations », « nouvelle classe dangereuse » : ces expressions ont rythmé les discours sociaux, politiques et médiatiques de la Libération jusqu'au coeur des Trente Glorieuses. Enquêtes, sondages et réquisitoires divers entendaient sans répit cerner les contours de l'identité des jeunes. De Tricheurs en nouvelle vague, le cinéma les porta en haut de l'affiche. Les "blousons noirs" effrayaient. Cynisme d'une génération désabusée, recrudescence de la délinquance juvénile, symptômes d'une France troublée par son entrée en croissance accélérée : tous les ingrédients semblaient réunis pour ériger, pour la première fois, la "jeunesse" en véritable enjeu de société.

Au même moment, les sciences humaines et sociales commençaient à faire des jeunes un sujet d'étude privilégié. La psychologie, la psychanalyse parfois pénétraient les institutions chargées de les encadrer : l'école, l'armée, la justice des mineurs, les centres d'éducation surveillée... Des politiques publiques se mettaient en place qui devaient déboucher sur la création d'un ministère de la Jeunesse. Dans les partis politiques et les syndicats, les aspirations et revendications des générations montantes tenaient à présent une place non négligeable.

Pour ces jeunes, les difficultés ne manquaient en effet pas. Les prémisses de la massification mettaient en évidence l'inadaptation du système scolaire à les accueillir convenablement. Pour les jeunes travailleurs, l'âge créait davantage d'obstacles qu'il n'en résolvait. Surtout, nés au temps des "classes creuses", ces jeunes formèrent aussi une génération de la double guerre, celle qu'ils connurent enfants dans les affres de la défaite et de l'occupation, et celle qui hanta et happa leur jeunesse, la guerre d'Algérie. Tout cela justifie qu'on n'accole pas à leurs vingt ans le qualificatif éculé de "plus bel âge".
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