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La comédie des noms

Emmanuel Fournier (Auteur)
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Résumé

Emmanuel Fournier est l'inventeur de la méthode infinitive, une façon « non finie » de réfléchir et de penser, qui s'appuie sur une langue « déconjuguée » qui fait abstraction des substantifs, en privilégiant exclusivement les modes impersonnels du verbe : l'infinitif, et dans une moindre mesure le gérondif et les participes. Cette mise à l'écart de certaines catégories de langue a contribué à élaborer un idiolecte de recherche tout à fait singulier et néanmoins parfaitement grammatical, qui marque sans doute l'apport le plus original ... Lire la suite
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Biographie

Emmanuel Fournier est auteur de plusieurs livres de philosophie sur la place du langage dans nos interrogations, notamment Croire devoir penser (1998) aux éditions de l'Éclat. Il a également participé au Dictionnaire de la pensée médicale (PUF, 2004).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution21/11/2016
CollectionLes Agrafes
EAN9782917786406
Nb. de Pages40
Caractéristiques
EditeurEric Pesty
Poids100 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 14,0 cm x 0,4 cm
Détail

Emmanuel Fournier est l'inventeur de la méthode infinitive, une façon « non finie » de réfléchir et de penser, qui s'appuie sur une langue « déconjuguée » qui fait abstraction des substantifs, en privilégiant exclusivement les modes impersonnels du verbe : l'infinitif, et dans une moindre mesure le gérondif et les participes. Cette mise à l'écart de certaines catégories de langue a contribué à élaborer un idiolecte de recherche tout à fait singulier et néanmoins parfaitement grammatical, qui marque sans doute l'apport le plus original de l'auteur dans le champ de l'écriture et de la pensée.

Dans La Comédie des noms, comme le titre de ce livre le suggère, l'auteur s'enjoint d'explorer tout de même le domaine des substantifs pour que cette catégorie grammaticale, suspendue jusqu'ici de l'écriture et de la recherche, ne restât pas non plus un impensé. C'est donc dans une langue nominale, qui fait abstraction résolument de tout verbe, et là encore d'une parfaite grammaticalité, que La Comédie des noms se déploie, comme un antipode du projet général de l'auteur - ou encore : un gant retourné.

« On m'a fait remarquer que je n'avais pas utilisé beaucoup de noms dans mes précédents ouvrages. Pas de gras. Que des muscles fins, en action sur les conjonctions. Il y a déjà tant à penser avec les verbes, tant à démêler, à composer et à imaginer. Mais si les verbes, apparemment si dénués, si démunis, attendent tellement de nous et nous demandent plus que d'autres d'être là, ils ne sont pas les seuls à nous interpeller. Les noms, ne faut-il pas s'en soucier ? N'attendent-ils rien de nous, de leur côté ? » (La Comédie des noms, « Avertissement au lecteur ») Carnet de Venise, La Comédie des noms est aussi la transcription nominale de segments significatifs de « Penser à être », premier volume de Philosophie infinitive (Édition de l'Éclat, 2014).
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