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Gerbert d'Aurillac : mathématicien et pape de l'an mil

Alain Schärlig (Auteur)
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Résumé

Gerbert d'Aurillac n'a pas été que le pape de l'an mil, sous le nom de Sylvestre II. Il a surtout été un enseignant de réputation internationale à Reims, au 10e siècle, à l'époque des rois de France Louis V et Hugues Capet. Homme de science avant la lettre, il a inventé des aides visuelles, et notamment des sphères, pour soutenir son enseignement de l'astronomie. Et il a surtout inventé un abaque - une planche pourvue de colonnes, sur laquelle il disposait des jetons - qui ... Lire la suite
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Biographie

Alain SchÀrlig est mathématicien (Université de GenÚve) et docteur en économie politique (Université de Dijon). Il a mené en parallÚle une carriÚre universitaire, et une autre de cadre supérieur dans une multinationale. AprÚs sa retraite, il s'est consacré à l'histoire du calcul, domaine dans lequel il a publié plusieurs ouvrages.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution17/11/2022
CollectionSavoir Suisse
EAN9782889154791
Nb. de Pages206
Caractéristiques
EditeurPresses Polytechniques Et Universitaires Romandes
Poids146 g
PrésentationGrand format
Dimensions18,0 cm x 13,0 cm x 1,0 cm
Détail

Gerbert d'Aurillac n'a pas été que le pape de l'an mil, sous le nom de Sylvestre II. Il a surtout été un enseignant de réputation internationale à Reims, au 10e siècle, à l'époque des rois de France Louis V et Hugues Capet. Homme de science avant la lettre, il a inventé des aides visuelles, et notamment des sphères, pour soutenir son enseignement de l'astronomie. Et il a surtout inventé un abaque - une planche pourvue de colonnes, sur laquelle il disposait des jetons - qui intéresse au plus haut point les historiens du calcul. L'originalité de cet objet, bien plus complexe que les autres aides au calcul disponibles à l'époque, était de permettre la réalisation des divisions.

Il était donc tentant pour l'auteur de dresser le portrait de ce scientifique, en insistant sur sa contribution dans le domaine des sciences naissantes, plutôt que de s'intéresser à l'archevêque de Reims puis de Ravenne, et pour finir au pape, que Gerbert a aussi été.
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