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Classicisme et lumières

Carole Talon-Hugon (Auteur)
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Résumé

Au grand siècle, le développement des académies des arts signifie non seulement une reconfiguration des mondes de l'art et du statut de ses acteurs, mais aussi un développement remarquable de la réflexion théorique sur les arts. Les artistes discutent de leur valeur respective, de leurs rapprochements possibles (doctrine de l'Ut pictura poesis), de leurs finalités (movere, docere, placere), de leurs moyens propres et de leurs problèmes spécifiques. Le XVIIIe siècle est marqué par l'invention décisive de la catégorie moderne de beaux-arts, qui rassemble dans un ... Lire la suite
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Biographie

Carole Talon-Hugon est professeur des universités et membre de l'Institut
universitaire de France. Spécialiste d'esthétique et de philosophie de l'art, elle enseigne au département de philosophie à l'université de Nice-Sophia Antipolis. Elle est présidente de la Société française d'esthétique
et directrice de publication de la Nouvelle revue d'esthétique.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution04/03/2015
CollectionUne Histoire Personnelle Et Philosophique Des Arts
EAN9782130628323
Nb. de Pages152
Caractéristiques
EditeurPuf
Poids162 g
PrésentationGrand format
Dimensions19,0 cm x 12,5 cm x 1,2 cm
Détail

Au grand siècle, le développement des académies des arts signifie non seulement une reconfiguration des mondes de l'art et du statut de ses acteurs, mais aussi un développement remarquable de la réflexion théorique sur les arts. Les artistes discutent de leur valeur respective, de leurs rapprochements possibles (doctrine de l'Ut pictura poesis), de leurs finalités (movere, docere, placere), de leurs moyens propres et de leurs problèmes spécifiques. Le XVIIIe siècle est marqué par l'invention décisive de la catégorie moderne de beaux-arts, qui rassemble dans un sous-ensemble inédit les arts visant le beau. Par ailleurs, sous l'effet de la nouvelle science et de l'épistémé qu'elle suppose, à la métaphysique du beau des anciens succède une manière moderne et toute sensible de penser la beauté, qui délie celle-ci du bien comme du vrai. L'invention du goût comme sens du beau en est la conséquence directe, et celle du sublime - qui accueille toute la transcendance perdue par la beauté -, sa conséquence indirecte. L'idée de génie possède aussi une place importante dans cette constellation neuve. À l'apparition des beaux-arts est liée celle de disciplines satellites : la critique d'art (Diderot), l'histoire de l'art (Winckelmann), et l'esthétique (Baumgarten).
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