On trouvera ici apposées les chroniques dont je fis lecture à France Culture pour le Collège international de philosophie en 2003 et 2004, une fois par mois ouvrable (au sens universitaire).
J'isole en incipit celle dont l'air fut d'une chanson : et pour son unicité de poème brechtien attendant sa mélodie, et en raison de son refrain. Au gré des circonstances, donc, les bulletins mensuels de mon étonnement. Plus loin, deux tentatives de journal tenu, l'un en France pour Libération, l'autre aux Amériques pour Parallax. ... Lire la suite
Michel Deguy est philosophe et poète. Il dirige chez Belin la collection « L'Extrême contemporain » et est le rédacteur en chef de la revue Po&sie. Auteur de nombreux recueils poétiques, il écrit aussi des essais ou articles où il pose son regard sur la culture et la poésie aujourd'hui, et où l'érudition se conjugue à la polémique. Il est aussi co-auteur de plusieurs livres d'artistes.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
28/10/2004
EAN
9782718606378
Nb. de Pages
210
Editeur
Galilee
Caractéristiques
Poids
328 g
Présentation
Grand format
Dimensions
22,0 cm x 14,0 cm x 1,9 cm
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Livre numérique
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Détail
On trouvera ici apposées les chroniques dont je fis lecture à France Culture pour le Collège international de philosophie en 2003 et 2004, une fois par mois ouvrable (au sens universitaire).
J'isole en incipit celle dont l'air fut d'une chanson : et pour son unicité de poème brechtien attendant sa mélodie, et en raison de son refrain. Au gré des circonstances, donc, les bulletins mensuels de mon étonnement. Plus loin, deux tentatives de journal tenu, l'un en France pour Libération, l'autre aux Amériques pour Parallax. Au jugé, c'est le tir d'adresse, où les deux sens de ce mot se fondent, celui de la destination et celui de l'habileté.
Il se fait, plutôt qu'à l'aveugle, à l'éclair de lucidité qui atteint la cible sans la viser tout en la visant de toute son habitude, de tout son corps et de tout son coeur. Ma fable zen préférée, je l'ai un peu inventée - et la répète brièvement : si le Maître archer perce la cible au centre, et au centre de son centre, dans la nuit même ou les yeux bandés, c'est que la flèche et la cible ne sont pas distinctes.
On n'est pas plus adroit chez les Nippons que chez les Normands, ça s'observe dans tous les championnats modernes. Mais il s'agit d'autre chose : c'est que la flèche invente la cible, et du même jet la promet, la projette, la suscite, l'expose, la fixe.
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