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LES NOELLET

René Bazin (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

Comme ils sont tristes, ces soirs d'octobre ! Il y a dans l'air une moiteur qui fait mourir les choses. Les feuilles tom- bent, comme lasses de vivre, sans le moindre vent qui les chasse. Des troupes d'oiseaux reviennent au nid. Et, par le chemin qui monte, un chemin creux de la Vendée ange- vine, que les orages nettoient et qu'émondent les chèvres, un jeune gars rentre à la ferme, à cheval sur la Huasse.

Elle n'est plus belle, la Huasse, avec ses poils ... Lire la suite
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Biographie

Les romans de René Bazin nous font regarder vivre et mourir le peuple des petites gens, ces paysans tenaces, ces petits artisans, ces hommes des petits métiers dont Bazin partageait les joies et les peines, sans tomber dans la démagogie. Son oeuvre littéraire est une vraie peinture des paysages, des moeurs paysannes qu'il découvrit lors des nombreux séjours qu'il fit à la propriété familiale du Patys à Marans près de Segré. Il est né à Angers en 1853 et suivra des études de droit. À partir de 1885, le succès de son roman Ma tante Giron lui ouvrira les portes du milieu littéraire pari¬sien. Il collaborera à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il publiera une cinquantaine de romans. Il sera élu à l'Académie française en 1903 et décèdera en 1932. Une « Association des amis de René Bazin » entretient sa mémoire.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution15/11/2023
EAN9791041975358
Nb. de Pages324
EditeurCulturea
Caractéristiques
Poids506 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 17,0 cm x 1,8 cm
Détail

Comme ils sont tristes, ces soirs d'octobre ! Il y a dans l'air une moiteur qui fait mourir les choses. Les feuilles tom- bent, comme lasses de vivre, sans le moindre vent qui les chasse. Des troupes d'oiseaux reviennent au nid. Et, par le chemin qui monte, un chemin creux de la Vendée ange- vine, que les orages nettoient et qu'émondent les chèvres, un jeune gars rentre à la ferme, à cheval sur la Huasse.

Elle n'est plus belle, la Huasse, avec ses poils blancs ébouriffés, son ventre énorme pelé par l'attelage, sa crinière en éventail, qui lui donnent l'air d'un chat-huant. Elle va son pas résigné de serviteur usé à la peine, traînant sur les cail- loux les traits pendants de son collier, tandis que, par de- vant, son poulain gambade, comme un petit chevreuil blond et fou. Son cavalier ne la presse pas. Ils sont, elle et lui, presque du même âge. Depuis quinze ans qu'il est au monde, elle l'a si souvent porté sur son dos, de cette même allure maternelle que rien n'étonne ! Maintenant, c'est sa compagne de labour. Toute la journée, ils ont hersé en- semble dans les terres basses. La chaleur était grande, les mottes étaient dures. Tous deux sont las. Il la laisse donc al- ler, la bonne bête, aussi doucement qu'elle veut, les yeux mi-clos, et lui, tranquille, dépassant la haie de toute sa tête baignée de lumière, il regarde cette campagne superbe dont il est l'enfant.
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