Le théâtre italien du XVIIIe siècle ne se limite pas aux oeuvres de Carlo Goldoni, et le théâtre de son rival Carlo Gozzi (1720-1806) ne se borne pas à L'Oiseau vert ni à Turandot. Auteur de fables dramatiques pleines de verve, cet autre Vénitien s'en prend ici à la philosophie des Lumières, ou plus exactement au mauvais usage qu'on en peut faire : sa Princesse philosophe, écrite expressément pour l'actrice Teodora Ricci et représentée en 1772 -1773, met en scène une femme savante qui assomme ... Lire la suite
Carlo Gozzi (1720-1806) vécut à Venise toute sa vie. Ecrivain de génie il partage alors la scène pour la plus grande joie du public avec Carlo Goldoni. Nés à quelques années d'intervalle, ces deux personnages qui se côtoyaient tous les jours et qui se haïssaient cordialement vivront l'un et l'autre quatre-vingt six ans. L'un et l'autre laisseront des mémoires qui sont deux miroirs où Venise se contemple sans fard.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
20/10/2017
Collection
Bibliotheque Italienne
EAN
9782251447513
Nb. de Pages
360
Caractéristiques
Editeur
Belles Lettres
Poids
415 g
Présentation
Grand format
Dimensions
19,2 cm x 12,5 cm x 2,3 cm
L' article a été ajouté au panier
Livre numérique
Regular PriceSpecial Price
Détail
Le théâtre italien du XVIIIe siècle ne se limite pas aux oeuvres de Carlo Goldoni, et le théâtre de son rival Carlo Gozzi (1720-1806) ne se borne pas à L'Oiseau vert ni à Turandot. Auteur de fables dramatiques pleines de verve, cet autre Vénitien s'en prend ici à la philosophie des Lumières, ou plus exactement au mauvais usage qu'on en peut faire : sa Princesse philosophe, écrite expressément pour l'actrice Teodora Ricci et représentée en 1772 -1773, met en scène une femme savante qui assomme son auditoire de raisonnements abscons et n'accepte de reconnaître son erreur que dans la scène finale. Comme le résume bien un personnage, « on dirait qu'elle parle bien, mais en même temps on dirait qu'elle est folle ».
Tout en restant proche d'un modèle espagnol (qui a inspiré aussi Molière dans La Princesse d'Élide), Gozzi renouvelle en profondeur un thème éprouvé : celui de la femme qui refuse l'amour et le mariage, mais finit par céder devant le dédain simulé par son soupirant.
Non seulement il polémique joyeusement avec les « philosophes », mais par le recours à la musique et au chant, il fait de cette comédie un plaisir pour l'oreille et les yeux.
En créant un compte sur notre site, vous pourrez passer vos commandes plus rapidement, enregistrer plusieurs adresses de livraison, consulter et suivre vos commandes, et bien d'autres choses.
Se connecter
Créer un nouveau compte