Le lecteur trouvera ici un abécédaire, soit vingt-six petites portes pour entrer dans un sujet particulièrement fuyant. La progression incomparable des savoirs avérés, de propositions par tous vérifiables, ne fait reculer ni la part de l'opinion ni l'empire de la confiance (donc aussi de la défiance). Pourquoi, s'il en est ainsi, se contenter d'une présentation sans autre logique que celle d'un arbitraire qui n'est pas même du signe mais simplement de la lettre ? Qu'est-ce qui pousse à prendre la croyance au pied de chaque ... Lire la suite
Michel Guérin est l'auteur de nombreux ouvrages sur le cyclisme dont Les équipes mythiques du Tour de France,
Le Héron et le Blaireau, dictionnaire des surnoms dans le cyclisme, Les lieux mythiques du vélo.
Caractéristiques
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Date Parution
12/03/2015
EAN
9782350880877
Nb. de Pages
232
Editeur
Encre Marine
Caractéristiques
Poids
410 g
Présentation
Grand format
Dimensions
22,5 cm x 16,0 cm x 1,6 cm
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Livre numérique
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Détail
Le lecteur trouvera ici un abécédaire, soit vingt-six petites portes pour entrer dans un sujet particulièrement fuyant. La progression incomparable des savoirs avérés, de propositions par tous vérifiables, ne fait reculer ni la part de l'opinion ni l'empire de la confiance (donc aussi de la défiance). Pourquoi, s'il en est ainsi, se contenter d'une présentation sans autre logique que celle d'un arbitraire qui n'est pas même du signe mais simplement de la lettre ? Qu'est-ce qui pousse à prendre la croyance au pied de chaque lettre ? La réponse ne fait pas de doute : c'est que son esprit nous échappe, ou plutôt qu'il est si volatil qu'on n'a guère de chance de le capturer.
Le discours des philosophes - à l'exception de Hume, pour ne rien dire de Pascal - tient d'ordinaire la croyance en mépris, qu'elle soit regardée comme doxa dépourvue de fondement ou crédulité imbécile (voire délire extravagant). Une longue tradition idéaliste n'a pas cessé, lui imputant ensemble présomption et infirmité de connaître, de se leurrer elle-même en suspectant un faux savoir, sans apercevoir que, le verbe croire ne mérite ni l'honneur d'être comparé à savoir, fût-ce le temps d'une récusation, ni l'indignité pour complaisance systématique envers le non-être et l'illusion.
C'est une des raisons qui, souvent, ont fait ici préférer le verbe au substantif. On propose donc de poursuivre le croire de A à Z, invitant le lecteur à sauter le pas à chaque lettre comme, pour traverser un ruisseau, on procède de pierre en pierre.
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