L'opéra chinois est surtout connu sous sa forme d'opéra de Pékin. Or ce n'est qu'un genre particulier parmi bien d'autres, même si au milieu du XXe siècle, sans doute parce qu'il était le genre de la capitale, il s'est gagné une telle suprématie que des troupes se formaient dans beaucoup de provinces. Or il s'agit en réalité d'une tradition ancestrale et multiple, qui s'exprime différemment dans chaque province. A la fin du XVIIIe siècle, à côté du genre kunqu, apprécié des milieux cultivés, existaient des ... Lire la suite
Jacques Pimpaneau, né en 1934, est un sinologue français, professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales, où il fut titulaire de la chaire de langue et littérature chinoises, de 1965 à 1999.
Caractéristiques
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Date Parution
15/01/2014
EAN
9782251444420
Nb. de Pages
192
Editeur
Les Belles Lettres
Caractéristiques
Poids
325 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,0 cm x 13,5 cm x 1,6 cm
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Livre numérique
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Détail
L'opéra chinois est surtout connu sous sa forme d'opéra de Pékin. Or ce n'est qu'un genre particulier parmi bien d'autres, même si au milieu du XXe siècle, sans doute parce qu'il était le genre de la capitale, il s'est gagné une telle suprématie que des troupes se formaient dans beaucoup de provinces. Or il s'agit en réalité d'une tradition ancestrale et multiple, qui s'exprime différemment dans chaque province. A la fin du XVIIIe siècle, à côté du genre kunqu, apprécié des milieux cultivés, existaient des opéras locaux dont les troupes, appréciées par l'Empereur, venaient jouer à la capitale.
Certains de ces opéras locaux, comme le Puju du Shanxi et le Liyuanxi du Fujian étaient anciens et remontaient au moins à la fin du XVIe siècle. Faute de documents sur la culture populaire, leur origine est difficile à retracer plus avant dans le temps. D'autres se formèrent plus tardivement : l'opéra de Pékin s'est constitué au XIXe siècle, et ce phénomène s'est poursuivi jusque dans les années 1920 avec l'apparition du Yueju dans la région de Shanghaï et du Pingju dans le nord-est. Les maquillages, certains détails du costume, comme l'utilisation de paillettes et de broderies dans l'opéra cantonais seulement, sont des exemples de ces richesses locales, tout comme la technique de chant et le dialecte utilisé.
Nommée ainsi car c'est dans un jardin de poiriers que l'empereur Minghuang installa le conservatoire de musique et de danse qu'il fonda au VIIe siècle, cette promenade montre tous les aspects de l'opéra chinois, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
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