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Kierkegaard

Theodor Wiesengrund Adorno (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

Cet ouvrage est la traduction du tome II des oeuvres complètes d'Adorno ; c'est dire qu'il contient, outre Kierkegaard, Construction de l'esthétique, publié en Allemagne en février 1933, deux essais, La Doctrine kierkegaardienne de l'amour (1940) et Encore une fois Kierkegaard (1963), témoignant ainsi d'une présence constante de Kierkegaard dans le trajet d'Adorno.
Qui connaît la prégnance de Kierkegaard dans la philosophie du XXe siècle - notamment dans la philosophie allemande, à propos de laquelle on a parlé d'une " renaissance de Kierkegaard "dans les ... Lire la suite
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Biographie

Philosophe, sociologue et musicologue allemand, Theodor W. Adorno
(1903-1969) soutient en 1923 une thèse sur Husserl à l'université de Francfort puis devient l'élève à Vienne du musicien Alban Berg. En 1938, il rejoint Horkheimer à l'Institut de recherche sociale de New York. De retour en Allemagne en 1949, il enchaîne les publications sur la musique et, plus largement, sur la consommation culturelle à l'ère indusrielle. Il laisse inachevée sa Théorie esthétique, parue à titre posthume, en 1970.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution04/04/1995
EAN9782228889094
EditeurPayot
Caractéristiques
Poids415 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,5 cm x 14,0 cm x 2,4 cm
Détail

Cet ouvrage est la traduction du tome II des oeuvres complètes d'Adorno ; c'est dire qu'il contient, outre Kierkegaard, Construction de l'esthétique, publié en Allemagne en février 1933, deux essais, La Doctrine kierkegaardienne de l'amour (1940) et Encore une fois Kierkegaard (1963), témoignant ainsi d'une présence constante de Kierkegaard dans le trajet d'Adorno.
Qui connaît la prégnance de Kierkegaard dans la philosophie du XXe siècle - notamment dans la philosophie allemande, à propos de laquelle on a parlé d'une " renaissance de Kierkegaard "dans les années vingt - mesurera l'importance de cet ouvrage : interprétation nouvelle de Kierkegaard, il marque une étape déterminante dans la pensée d'Adorno et constitue, de surcroît, une pièce essentielle de la confrontation continuée entre Adorno et Walter Benjamin.
Dans sa recension du Kierkegaard, ce dernier écrivait : " Dans ce livre beaucoup tient en peu de place ; il est aisément prévisible que les livres à venir de l'auteur trouvent en celui-ci leur source. " Contrairement à ceux qui croyaient découvrir dans le concept kierkegaardien d'existence un antidote à l'idéalisme, Adorna fait de la philosophie de Kierkegaard à la fois le sommet et le déclin de l'idéalisme allemand.
L'existence n'est-elle pas une pure abstraction ? Partant de l'aliénation historique du sujet et de l'objet, la critique philosophique prend pour cible ce qui se donne comme la substantialité du sujet, à vrai dire, une intériorité sans objet que dénonce comme telle la métaphore du château fort employée pour la décrire. Ce moi sans objet est conçu comme " une île romantique où l'homme entreprend de sauver " son sens " face au flux historique " perçu comme un maelström dévastateur.
Sensible au détail de l'écriture de Kierkegaard, Adorno explore les significations de l'image centrale de l'intérieur bourgeois du XIXe siècle qui, selon lui, fonctionne comme une image mythique.
Comme y insiste Eliane Escoubas dans la préface, le Kierkegaard d'Adorno se montre très influencé par le livre de Walter Benjamin sur le Trauerspiel publié en 1928 : en effet, Adorno transpose à la lecture de Kierkegaard les concepts forgés par Walter Benjamin pour l'interprétation du drame baroque et, tout particulièrement, celui d'allégorie et sa détermination comme " expression ", nous donnant ainsi à lire un Kierkegaard " penseur baroque ".
L'interprétation philosophique d'Adorno est exemplaire du travail de la théorie critique ; loin de s'appesantir sur les " erreurs " d'un penseur à partir des déterminations sociales qu'il subit, elle s'interroge bien plutôt sur ce qui, au-delà de ces déterminations, constitue la teneur de vérité d'une oeuvre dressée, dans le cas présent, contre le consentement à ce qui est, au " subsistant ".
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