« Elle se défend alors qu'elle ne devrait pas avoir à se défendre, elle seule a un droit sur son corps et ce qu'elle en fait est de sa responsabilité, à elle et cela n'est pas négociable. La question ne devrait même pas être posée. A moins, bien entendu, que son corps soit mis sous tutelle d'Etat comme étant un bien de l'humanité à préserver, auquel cas elle ne s'appartiendrait plus, auquel cas elle ferait partie d'un fonds commun, à la manière d'une espèce à ... Lire la suite
Pia Petersen surprend toujours ses lecteurs par la diversité des registres romanesques qu'elle domine. Associant avec audace l'intrigue policière et le monologue onirique (Une fenêtre au hasard, Une livre de chair, Actes Sud), elle poursuit une étude philosophique de l'objet littéraire au sein même des péripéties de ses romans et traque les codes de notre époque. Le récent succès d'Un écrivain, un vrai (Actes Sud) révèle sa malicieuse habileté à analyser l'échec de la création dans le grand galop du consumérisme. Complexes, nuancés, ses personnages jouent leur destin à la roulette, inconscients des forces rhétoriques qui les écrasent. Critique pour des revues littéraires, Pia Petersen a également exploré le pouvoir du livre en tant que libraire. Fascinée par tous les aspects de la chose écrite, elle installe dans chacun de ses romans un système de miroirs invitant son lecteur à se retourner sur les détails d'une époque dont elle traque les codes. Éternelle voyageuse, depuis son Danemark natal jusqu'à Marseille, engagée dans une quête de l'altérité et de l'ailleurs, elle est l'auteur d'une œuvre novatrice, singulière, infiniment précieuse à la littérature contemporaine.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
15/06/2017
Collection
Les Affranchis
EAN
9782841119523
Nb. de Pages
112
Caractéristiques
Editeur
Nil
Poids
88 g
Présentation
Grand format
Dimensions
18,0 cm x 9,5 cm x 1,1 cm
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Livre numérique
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Détail
« Elle se défend alors qu'elle ne devrait pas avoir à se défendre, elle seule a un droit sur son corps et ce qu'elle en fait est de sa responsabilité, à elle et cela n'est pas négociable. La question ne devrait même pas être posée. A moins, bien entendu, que son corps soit mis sous tutelle d'Etat comme étant un bien de l'humanité à préserver, auquel cas elle ne s'appartiendrait plus, auquel cas elle ferait partie d'un fonds commun, à la manière d'une espèce à préserver ou d'un monument classé patrimoine mondial mais en attendant qu'on en arrive là, la femme s'appartient et personne ne peut lui dire le contraire. »
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