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Figures bafouées : Une poétique de Bernanos dans la lumière de Rouault

Philippe Richard (Auteur)
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Résumé

Le présent essai sur l'imaginaire pictural de Monsieur Ouine (1946) envisage la ligne axiale sur laquelle repose l'ensemble de la création bernanosienne : la vraie beauté n'apparaît que dans la plus parfaite pauvreté. Les humbles figures de l'ultime roman de l'auteur connaissent ainsi une souffrance qui n'est pas historiquement située mais qui est essentiellement expressive, parce que Bernanos la consacre au rang de révélation théologale unique : en résistant au désastre, dans l'humiliation et dans le dénuement, ses héros désignent un au-delà du réel qui ... Lire la suite
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Biographie

Philippe Richard, 44 ans, est docteur en science économique de Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Expert socio-économique depuis quinze ans au sein de Syndex, société d'expertise comptable sous le statut de Scop et spécialisée dans le diagnostic économique auprÚs des représentants des salariés.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution29/05/2024
CollectionPoetiques Et Esthetiques Xx-xxi Siecle
EAN9782745361363
Nb. de Pages246
Caractéristiques
EditeurHonore Champion
Poids500 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,5 cm x 15,5 cm x 1,1 cm
Détail

Le présent essai sur l'imaginaire pictural de Monsieur Ouine (1946) envisage la ligne axiale sur laquelle repose l'ensemble de la création bernanosienne : la vraie beauté n'apparaît que dans la plus parfaite pauvreté. Les humbles figures de l'ultime roman de l'auteur connaissent ainsi une souffrance qui n'est pas historiquement située mais qui est essentiellement expressive, parce que Bernanos la consacre au rang de révélation théologale unique : en résistant au désastre, dans l'humiliation et dans le dénuement, ses héros désignent un au-delà du réel qui se discerne comme une proposition de salut. La figuration de la défiguration, loin de déshumaniser les êtres, les humanise réellement, dans la mesure où ils ne rayonnent pas alors d'une beauté mondaine qui n'annoncerait que l'immanence mais étincellent surtout d'une beauté divine qui exalte une transcendance. Il y a bien là épiphanie de la figure, qui ne fait pas voir ce qu'elle est en elle-même pour se révéler en tant que telle, mais laisse voir ce qui transparaît à travers elle pour révéler ce qui constitue son origine. Le roman s'oriente en cette voie, grâce aux lumières de la peinture, par une affinité élective avec l'oeuvre de Georges Rouault, peignant ses pécheurs et ses saints en vraies figures de pauvres. Au double foyer de la rhétorique - parole vivante du texte appréhendée par quelques analyses de style - et de l'esthétique - couleur vitale de l'icône appréciée par quelques analyses de trait - se dévoile donc la certitude sur laquelle repose toute la vision bernanosienne : sublime est le regard qui ne voit que le coeur.
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