"Supposons que la parenthèse dans laquelle nous vivons depuis le début de l'année 2020 ait eu raison de notre équilibre au point que nous ayons durablement perdu cette insouciance que nous appelions « liberté ».
Nous débarrasserons-nous un jour de cette méfiance malsaine avec laquelle nous dévisageons à présent l'inconnu insensé qui nous frôle et tousse ou l'ami éberlué qui veut nous embrasser ? Les médias nous passent en boucle les commentaires de ceux qui savent et de ceux qui ne savent pas, lavage de cerveau ... Lire la suite
Irène Clara est née en 1951 en Bavière. Découvrant dès ses premiers cours de français au lycée la beauté de la langue française, elle quitte l'Allemagne à l'âge de 19 ans, et décide de poursuivre ses études à l'Université Lille III. Elle y est nommée lectrice pendant cinq ans pendant lesquels elle rédige une thèse sur Michel Leiris et prépare son agrégation d'allemand. Le travail de Leiris, et notamment son « Glossaire j'y serre mes gloses » publié en 1939, a très vraisemblablement été un élément déclencheur du recueil qu'elle présente ici. Polyglotte (elle maîtrise l'allemand, l'anglais, l'espagnol, l'italien, le portugais), elle se réinvente dans chacune de ces langues. Depuis sa retraite - elle avait été professeure au Lycée Franco-Allemand de Buc jusqu'en 2016 -, elle se consacre entièrement à l'écriture. « Un mot peut en cacher un autre » est son troisième livre après « Coquillages ou la main de l'il et vice versa » (P.J.Oswald) et « Silences mots et soupirs » (L'Harmattan 2019).
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
04/05/2021
EAN
9782379166976
Nb. de Pages
84
Editeur
Editions Maïa
Caractéristiques
Poids
401 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,5 cm x 13,5 cm
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Livre numérique
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Détail
"Supposons que la parenthèse dans laquelle nous vivons depuis le début de l'année 2020 ait eu raison de notre équilibre au point que nous ayons durablement perdu cette insouciance que nous appelions « liberté ».
Nous débarrasserons-nous un jour de cette méfiance malsaine avec laquelle nous dévisageons à présent l'inconnu insensé qui nous frôle et tousse ou l'ami éberlué qui veut nous embrasser ? Les médias nous passent en boucle les commentaires de ceux qui savent et de ceux qui ne savent pas, lavage de cerveau qui alimente en permanence un climat d'angoisse auquel nous avons du mal à résister.
Nous n'avons même plus besoin d'être confinés dans nos appartements, l'enfermement et le recentrage sur nous-mêmes opèrent même quand nous sommes en plein air. La montagne est dangereuse ? On la supprime. La plage, un nid du virus ? On l'oublie. S'embrasser dans la rue après le couvre-feu, passible d'une amende ? Avec ou sans masque, on ne s'embrasse plus. C'est en suivant le changement de notre regard sur l'extérieur que nous réalisons que le bruit remplacé par le silence nous manque, que la foule qui se bousculait dans les rues désormais vides nous faisait vibrer, et que l'absence des rires sur les terrasses d'un restaurant ou dans les salles de spectacle est triste à mourir.
Les vingt-huit parenthèses de ce livre retracent avec humour et poésie, mais aussi un brin de philosophie, tous ces mois pendant lesquels nous avons rétréci."
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