Leibniz a contribué à forger les notions d'organisme et de corps organique. Le modèle qu'il élabore à l'orée des Lumières suscitera adaptations et métamorphoses et servira de ferments aux théories proto-biologiques. Christian Wolff, mais aussi Louis Bourguet, développant les implications du « mécanisme organique », repensent des éléments clés de la science du vivant. Maupertuis, Buffon et Needham s'inspirent de la doctrine des monades pour rendre compte de l'organisation vitale et des lois de la génération. Déterminant l'irritabilité et la sensibilité comme propriétés de la ... Lire la suite
François Duchesneau est professeur émérite de philosophie et d'histoire des sciences à l'Université de Montréal. Il a notamment publié La dynamique de Leibniz (Vrin, 1994), Les modèles du vivant de Descartes à Leibniz (Vrin, 1998), Leibniz. Le vivant et l'organisme (Vrin, 2010) et Organisme et corps organique de Leibniz à Kant (Vrin, 2018).
Caractéristiques
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Date Parution
20/11/2018
Collection
Mathesis
EAN
9782711628186
Nb. de Pages
528
Caractéristiques
Editeur
Vrin
Poids
709 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,5 cm x 13,5 cm x 3,2 cm
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Livre numérique
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Détail
Leibniz a contribué à forger les notions d'organisme et de corps organique. Le modèle qu'il élabore à l'orée des Lumières suscitera adaptations et métamorphoses et servira de ferments aux théories proto-biologiques. Christian Wolff, mais aussi Louis Bourguet, développant les implications du « mécanisme organique », repensent des éléments clés de la science du vivant. Maupertuis, Buffon et Needham s'inspirent de la doctrine des monades pour rendre compte de l'organisation vitale et des lois de la génération. Déterminant l'irritabilité et la sensibilité comme propriétés de la vie organique et de la vie animale, Haller postule un cadre leibnizien pour les hypothèses que lui inspire l'harmonie préétablie. Charles Bonnet développe ces hypothèses en système et élabore les prémisses d'une monadologie physiologique. L'empreinte du modèle leibnizien se manifeste aussi chez Michael Christoph Hanov, créateur du vocable « biologie », reformulant les principes leibniziens-wolffiens pour les ajuster à l'épigenèse des corps organisés. Issues plus indirectement de ce même modèle, surgissent des théories d'inspiration vitaliste qu'illustrent aussi bien les philosophies de Diderot et de Jean-Claude de la Métherie, que les physiologies de Blumenbach et de Kielmeyer. Avec la théorie kantienne des êtres organisés se dévoile une ultime incarnation de cette « physique spéciale » vouée à l'organisme, que Leibniz faisait reposer conjointement sur la causalité efficiente et la finalité.
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