C'est une présence qui naît.
Si tu ne remplis pas le vide, il n'existe pas. Voilà ce qu'il dit. Et il creuse la ligne, et il tend le trait, comme une veine d'écriture. L'art n'est pas un discours, mais quelque chose de fulgurant. Chaque matin, faire le vide en soi. Par pure nécessité. Un couteau de nécessité sous la gorge. Faire le vide en soi pour faire de la peinture. Pas des tableaux, de la peinture. En prise de lumière, en prise de risque. Ne ... Lire la suite
Zéno BIANU est né à Paris, en 1950. Du Manifeste électrique (Soleil Noir, 1971) au Désespoir n'existe pas (Gallimard, 2010), il compose une ?uvre multiforme, forte d'une quarantaine d'ouvrages, qui interroge la poésie, le jazz, le théâtre et l'Orient. Ses poèmes ont notamment été publiés par Gallimard et Fata Morgana. Ses pièces et adaptations, éditées chez Actes Sud-Papiers, ont été représentées au festival d'Avignon (Cour d'Honneur), au Festival d'Automne et à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, notamment L'Idiot, dernière nuit, avec Denis Lavant, et Un Magicien, avec Robin Renucci. Familier des poétiques orientales, il a publié deux anthologies de haikus remarquées (Poésie/Gallimard). Il a reçu le prix international de poésie francophone Yvan Goll en 2003 pour Le Battement du monde (Lettres Vives), le prix de poésie Maïse Ploquin-Caunan de l'Académie française pour Chet Baker (déploration) (Le Castor Astral) en 2009, le prix Omar Khayyam pour Le Désespoir n'existe pas (Gallimard) en 2011.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
30/04/2003
EAN
9782858937264
Nb. de Pages
96
Editeur
Nouvelles Editions Place
Caractéristiques
Poids
201 g
Présentation
Grand format
Dimensions
17,5 cm x 12,5 cm x 1,0 cm
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Livre numérique
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Détail
C'est une présence qui naît.
Si tu ne remplis pas le vide, il n'existe pas. Voilà ce qu'il dit. Et il creuse la ligne, et il tend le trait, comme une veine d'écriture. L'art n'est pas un discours, mais quelque chose de fulgurant. Chaque matin, faire le vide en soi. Par pure nécessité. Un couteau de nécessité sous la gorge. Faire le vide en soi pour faire de la peinture. Pas des tableaux, de la peinture. En prise de lumière, en prise de risque. Ne rien attendre. Quelque chose comme le pur bonheur.
C'est sortir dans le blanc.
Plonger encore et toujours. Obsessionnellement. Unissant dans l'inapaisable la tristesse et la joie. J'ai confiance, dit le peintre. Il faut plonger, mais j'ai confiance. Je sais que le bleu sera bleu, que le rouge sera rouge. Je consens à être là. Je sais que la peinture est un moyen unique d'effacer le temps.
C'est toujours plus avant toujours plus loin.
Zéno Bianu Ce livre est publié à l'occasion de l'exposition des peintures de Michel Mousseau qui a lieu à l'Hôtel d'agglomération de Cergy Pontoise du 22 avril au 1er juin 2003.
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