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les affects de la politique

Frédéric Lordon (Auteur)
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Résumé

Que la politique soit en proie aux « passions », tout le monde l'accordera sans la moindre difficulté. Autrement malaisé serait de faire entendre qu'elle ne connaît que cela, que les affects sont son étoffe même. La politique n'est-elle pas aussi affaire d'idées et d'arguments, protestera-t-on, et les « passions » ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d'une politique discursive rationnelle ?

Le point de vue spinoziste bouscule ces fausses évidences, en soustrayant la catégorie d'« affect » à ses usages ... Lire la suite
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Biographie

Directeur de recherche au CNRS, Frédéric Lordon est notamment l'auteur de Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financiÚres, (Raison d'agir, 2008), La Crise de trop, (Fayard, 2009), Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution06/10/2016
CollectionDebats
EAN9782021343328
Nb. de Pages194
Caractéristiques
EditeurLe Seuil
Poids212 g
PrésentationGrand format
Dimensions18,6 cm x 13,0 cm x 1,8 cm
Détail

Que la politique soit en proie aux « passions », tout le monde l'accordera sans la moindre difficulté. Autrement malaisé serait de faire entendre qu'elle ne connaît que cela, que les affects sont son étoffe même. La politique n'est-elle pas aussi affaire d'idées et d'arguments, protestera-t-on, et les « passions » ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d'une politique discursive rationnelle ?

Le point de vue spinoziste bouscule ces fausses évidences, en soustrayant la catégorie d'« affect » à ses usages de sens commun - les « émotions » - pour en faire le concept le plus général de l'effet que les hommes produisent les uns sur les autres : ils s'affectent mutuellement. Il n'y a alors plus aucune antinomie entre les « idées » et les affects. On émet bien des idées pour faire quelque choseà quelqu'un - pour l'affecter. Et, réciproquement, les idées, spécialement les idées politiques, ne nous font quelque chose que si elles sont accompagnées d'affects. Autrement, elles nous laissent indifférents. En « temps ordinaires » comme dans les moments de soulèvement, la politique, idées comprises, est alors un grand jeu d'affects collectifs. Et pour tous ceux qui y interviennent, elle est un ars affectandi.
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