«Il ne se souciait aucunement de son habit : son
uniforme n'était pas vert mais d'une couleur tirant
vaguement sur le roux farineux. Le col en était si
étroit et étriqué que son cou, bien qu'il ne l'eût
point long, paraissait proprement démesuré lorsqu'il
en émergeait [...]. Immanquablement, des choses
se collaient à son uniforme : tantôt un brin de paille,
tantôt un bout de fil, et il avait en outre l'art tout
particulier, lorsqu'il était dans la rue, de passer sous
une fenêtre ... Lire la suite
1809-1852
Après des études médiocres, il s'établit à dix-neuf ans à Saint-Pétersbourg, où il trouve une place d'expéditionnaire dans un ministère. Instable, il abandonne bientôt son emploi et se met à écrire. Il se lie alors avec Pouchkine, qui sera pour lui un excellent conseiller. Un roman, 'Tarass Boulba', lui vaut une chaire d'histoire à l'université de Saint-Pétersbourg. Gogol donne alors une série de nouvelles pétersbourgeoises qui mettent l'accent sur le divorce existant entre le rêve et la réalité. De 1841 date son chef-d'oeuvre, qui introduisit le thème de la pitié sociale dans la littérature russe, 'Le Manteau'. En 1841, il rentre en Russie pour la publication de son roman 'Les âmes mortes' dont la seconde partie ne fut pas publiée. En 1848, il part pour Jérusalem afin de travailler, dit-il, à sa perfection spirituelle. Il en revient dans un état d'exaltation religieuse extraordinaire, et mène désormais une vie de prière et de jeûne. Épuisé, il meurt d'une fièvre typhoïde en 1852.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
06/04/2005
Collection
Librio
EAN
9782290344491
Nb. de Pages
76
Caractéristiques
Editeur
J'ai Lu
Poids
90 g
Présentation
Grand format
Dimensions
20,5 cm x 13,0 cm x 0,7 cm
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Livre numérique
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Détail
«Il ne se souciait aucunement de son habit : son
uniforme n'était pas vert mais d'une couleur tirant
vaguement sur le roux farineux. Le col en était si
étroit et étriqué que son cou, bien qu'il ne l'eût
point long, paraissait proprement démesuré lorsqu'il
en émergeait [...]. Immanquablement, des choses
se collaient à son uniforme : tantôt un brin de paille,
tantôt un bout de fil, et il avait en outre l'art tout
particulier, lorsqu'il était dans la rue, de passer sous
une fenêtre juste au moment où l'on en déversait
toutes sortes de saletés, si bien qu'il transportait
perpétuellement sur son chapeau des épluchures
de pastèque ou de melon et autres sornettes du
même genre.»
La vie d'Akaki Akakievitch, bornée à l'univers étroit
de son travail au ministère, se trouve bientôt
métamorphosée par un projet invraisemblable :
l'acquisition d'un manteau neuf...
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