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l'art de jouir

Michel Onfray (Auteur)
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Résumé

Par tradition, on n'aime pas le corps dans l'histoire de la philosophie.
Cette méfiance immémoriale semble, de surcroît, privilégier deux appendices qui disent la parenté de l'homme et de l'animal : le nez et le phallus. Afin de conjurer une telle proximité, l'Occident a inventé des corps purs et séraphiques, mis en forme par des machines à faire des anges : de la castration au mariage bourgeois, en passant par toutes les techniques de l'idéal ascétique. Pour Michel Onfray, un tel état de fait ne ... Lire la suite
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Biographie

Michel Onfray est docteur en philosophie ; il a créé l'Université populaire de Caen.

Il a publié une trentaine d'ouvrages dans lesquels il propose une théorie de l'hédonisme : que peut le corps ? En quoi est-il un objet philosophique de prédilection ? Comment penser en artiste ? De quelle maniÚre installer une éthique sur le terrain de l'esthétique ? Quelle place laisser à Dionysos dans une civilisation tout entiÚre soumise à Apollon ? Quelles relations entretiennent l'hédonisme éthique et l'anarchisme politique ?

Edité onze fois dans les éditions du Livre de Poche, il est traduit en quelque treize langues, dont le japonais, le chinois, le serbe et le coréen. L'un de ses derniers titres, Le traité d'athéologie (Grasset - 2005) s'est vendu à plus de cent mille exemplaires. Il a également publié en 2002 « Splendeur de la catastrophe » consacré à Vladimir Velickovic, aux éditions Galilée




Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution16/02/1994
CollectionBiblio Essais
EAN9782253941989
Nb. de Pages288
Caractéristiques
EditeurLe Livre de Poche
Poids165 g
PrésentationPoche
Dimensions17,8 cm x 11,0 cm x 1,4 cm
Détail

Par tradition, on n'aime pas le corps dans l'histoire de la philosophie.
Cette méfiance immémoriale semble, de surcroît, privilégier deux appendices qui disent la parenté de l'homme et de l'animal : le nez et le phallus. Afin de conjurer une telle proximité, l'Occident a inventé des corps purs et séraphiques, mis en forme par des machines à faire des anges : de la castration au mariage bourgeois, en passant par toutes les techniques de l'idéal ascétique. Pour Michel Onfray, un tel état de fait ne saurait durer.
Et au fil d'analyses enjouées, qui ne manquent jamais ni de précision ni de clarté, il rappelle que souvent les philosophes ont découvert leurs intuitions essentielles à la suite de crises qui mettaient en jeu la machine corporelle. Ce qui revient à montrer que l'histoire de la philosophie ne se réduit pas à une pure histoire de l'esprit. Puis, poursuivant sa réflexion, il propose de dépasser la lignée morale, qui va de Platon à nos modernes contempteurs du corps, pour réhabiliter une pensée hédoniste dont l'époque éprouve le plus grand besoin.
Des cyrénaïques aux enragés de Mai 68, en passant par les gnostiques licencieux, les Frères du Libre-Esprit, les libertins érudits et quelques autres, dont Sade, Fourier ou La Mettrie -lequel, en son temps, écrivit aussi un Art de jouir.
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