Prenant le relais des conquérants portugais, les nations du nord de l'Europe s'engouffrèrent à leur tour sur la route des Indes pour y bâtir, grâce à leurs puissantes compagnies, les bases du capitalisme moderne. D'autres arpenteurs sillonnaient des océans de plus en plus lointains et gagnaient parfois la gloire en laissant leur nom à une terre, un détroit, une péninsule.
Dans leur sillage se profilaient déjà les navigateurs scientifiques du XVIII e siècle. À l'instar de Bougainville, ils croyaient découvrir à l'autre bout du ... Lire la suite
Le contre-amiral François Bellec a dirigé pendant 18 ans le musée de la Marine. Il préside l'Académie de marine, est membre de l'Académie des sciences d'outre-mer et de la Commission supérieure des monuments historiques, ainsi qu'administrateur de la Société de Géographie et de la Fondation Albert 1er de Monaco. Il est Écrivain de marine et auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire de la mer, des découvertes et de la navigation, dont Le livre des terres inconnues, La France des gens de mer aux éd. du Chêne, Tallandier, Glénat, etc.
Caractéristiques
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Date Parution
16/11/2017
EAN
9782916231440
Nb. de Pages
510
Editeur
Editions De Monza
Caractéristiques
Poids
3150 g
Présentation
Grand format
Dimensions
30,7 cm x 24,6 cm x 4,0 cm
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Livre numérique
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Détail
Prenant le relais des conquérants portugais, les nations du nord de l'Europe s'engouffrèrent à leur tour sur la route des Indes pour y bâtir, grâce à leurs puissantes compagnies, les bases du capitalisme moderne. D'autres arpenteurs sillonnaient des océans de plus en plus lointains et gagnaient parfois la gloire en laissant leur nom à une terre, un détroit, une péninsule.
Dans leur sillage se profilaient déjà les navigateurs scientifiques du XVIII e siècle. À l'instar de Bougainville, ils croyaient découvrir à l'autre bout du monde des versions exotiques du paradis terrestre. Certains y connurent un dernier enfer : James Cook, Jean-François de La Pérouse et tant d'autres, qui ne sont jamais entrés dans les encyclopédies au siècle même qui les inventa.
Dans les ateliers des villes européennes, stimulés par le Longitude Act de 1714, des chasseurs de prime tentaient de vaincre l'insupportable problème de la longitude. Hommage aux calculs des savants et astronomes, aux savoir-faire des mécaniciens et instrumentistes, aux horlogers, enfin, qui, tentant de domestiquer le temps, inventèrent le chronomètre... et la longitude fut !
Anglais et Français, si souvent ennemis sur les mers, s'associèrent dans ces nouvelles sciences. Les navigateurs peaufinèrent l'image du monde avec la complicité des hydrographes et des cartographes, puis des météorologistes et des océanographes. Les découvertes majeures du XIX e siècle - électricité, radiotélégraphie - amenèrent des inventions qui rendirent chaque jour plus sûr le métier de marin jusqu'à l'heure des satellites.
Ce second tome de l'Histoire universelle de la navigation clôt deux millénaires de courage, d'utopie, d'obstination et d'intelligence. C'est à la fois le souffle d'une épopée humaine et la rigueur d'une aventure scientifique qui sont ici contés avec brio et portés par une remarquable iconographie, déjà garants du succès du premier tome.
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