«Vous avouerez que ce poème marque l'apogée de l'art de Goethe et de tout notre art moderne. J'ai vu naître cette épopée et la façon dont elle est née m'a causé presque autant d'admiration que l'oeuvre elle-même. Tandis que nous autres nous sommes forcés de rassembler et de choisir péniblement nos matériaux, pour n'arriver qu'à sortir lentement quelque chose de passable, lui n'a qu'à secouer d'une main légère l'arbre de son génie pour en faire tomber les plus beaux fruits, des fruits mûrs et pesants. ... Lire la suite
Goethe (1749-1832) qui a traversé tous
les courants de son temps, les Lumières,
le préromantisme, le néoclassicisme, et
dont la carrière littéraire a débuté par un
succès européen ( Les Souffrances du jeune
Werther ), est devenu très vite la forme
incarnée du « génie » : poète, romancier,
dramaturge, savant, diplomate (Napoléon
lui-même a souhaité le rencontrer en 1808),
conseiller politique du duc de Weimar. C'est
de cette ville qu'avec Herder, Schiller et
Wieland, il rayonna sur toute la vie culturelle
de son temps, et qu'il contribua à forger
l'allemand moderne. Il fut l'idéal de la
bourgeoisie éclairée et, comme le résume
Nietzsche : « On pourrait dire qu'en un sens,
le xix e siècle a également aspiré à atteindre
tout ce que Goethe a lui-même cherché à
atteindre personnellement : l'universalité
de la compréhension, de l'acceptation, une
manière de laisser-venir-à-soi le monde
entier, un réalisme intrépide, le respect de
tous faits. »
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
08/01/1992
Collection
Bilingue Aubier
EAN
9782700710991
Nb. de Pages
200
Caractéristiques
Editeur
Flammarion
Poids
220 g
Présentation
Grand format
Dimensions
22,0 cm x 13,5 cm x 1,4 cm
L' article a été ajouté au panier
Livre numérique
Regular PriceSpecial Price
Détail
«Vous avouerez que ce poème marque l'apogée de l'art de Goethe et de tout notre art moderne. J'ai vu naître cette épopée et la façon dont elle est née m'a causé presque autant d'admiration que l'oeuvre elle-même. Tandis que nous autres nous sommes forcés de rassembler et de choisir péniblement nos matériaux, pour n'arriver qu'à sortir lentement quelque chose de passable, lui n'a qu'à secouer d'une main légère l'arbre de son génie pour en faire tomber les plus beaux fruits, des fruits mûrs et pesants. On ne peut s'imaginer avec quelle aisance souveraine il moissonne maintenant les fruits d'une vie si bien employée et d'une culture de tous les instants, quelle gravité et quelle sûreté il y a dans tous les pas qu'il fait, et à quel degré la clarté de ses vues sur lui-même et sur les choses le préservent de tout vain effort et inutile tâtonnement.» Lettre de Friedrich Schiller au peintre Johann Heinrich Meyer, 21 Juillet 1797
En créant un compte sur notre site, vous pourrez passer vos commandes plus rapidement, enregistrer plusieurs adresses de livraison, consulter et suivre vos commandes, et bien d'autres choses.
Se connecter
Créer un nouveau compte