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Éducation et Hérédité : Étude sociologique

Jean-Marie Guyau (Auteur)
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Résumé

Beaucoup de gens élèvent leurs enfants non pour les enfants mêmes, mais pour eux. J'ai connu des parents qui ne voulaient pas marier leur fille, afin de ne pas se séparer d'elle ; d'autres qui ne voulaient pas que leur fils prît tel ou tel métier (par exemple celui de vétérinaire) parce que ce métier leur déplaisait à eux, etc... Les mêmes règles dominaient toute leur conduite envers leurs enfants. C'est l'éducation égoïste. Il est une autre sorte d'éducation qui prend pour but non plus ... Lire la suite
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Biographie

Jean-Marie Guyau est né en octobre 1854. Sa mère a publié, sous le pseudonyme de G. Bruno, Le Tour de France par deux enfants en 1877 et d'autres ouvrages pédagogiques qui ont fait date. Précoce, il est licencié ès lettres dès l'âge de 17 ans. Chargé de cours au lycée Condorcet, il doit renoncer à cette fonction car sa santé fragile l'oblige à séjourner dans le Midi. Sans s'en douter, Nietzsche et Guyau résident en même temps à Nice et à Menton. Et si Guyau n'aura jamais connaissance du travail du philosophe allemand, Nietzsche, lui, connaît les livres de Guyau. Il annotera d'ailleurs l'Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction (1885). Il fera de même avec le second chef-d'oeuvre de Guyau : L'Irréligion de l'avenir (1887), dont il parle dans Ecce homo. Atteint d'une phtisie aiguë, Guyau s'éteint à Menton en mars 1888 à l'âge de 33 ans.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution15/10/2023
EAN9782384692026
Nb. de Pages262
EditeurHomme Et Litterature
Caractéristiques
Poids300 g
PrésentationGrand format
Dimensions13,3 cm x 20,3 cm x 1,8 cm
Détail

Beaucoup de gens élèvent leurs enfants non pour les enfants mêmes, mais pour eux. J'ai connu des parents qui ne voulaient pas marier leur fille, afin de ne pas se séparer d'elle ; d'autres qui ne voulaient pas que leur fils prît tel ou tel métier (par exemple celui de vétérinaire) parce que ce métier leur déplaisait à eux, etc... Les mêmes règles dominaient toute leur conduite envers leurs enfants. C'est l'éducation égoïste. Il est une autre sorte d'éducation qui prend pour but non plus le plaisir du père, mais le plaisir du fils apprécié par le père. Ainsi un paysan, qui a passé toute sa vie au soleil, considérera comme un devoir d'épargner à son fils le travail de la terre ; il l'élèvera pour en faire un petit bureaucrate, un pauvre fonctionnaire étouffant dans son bureau, qui s'en ira mourir dans quelque ville. La vraie éducation est désintéressée : elle élève l'enfant pour lui-même, elle l'élève aussi et surtout pour la patrie, pour l'humanité entière.
Entre le pouvoir attribué par certains penseurs à l'éducation et par d'autres à l'hérédité, il existe une antinomie qui domine toute la science morale et même politique, car la politique est frappée d'impuissance si les effets de l'hérédité sont sans remède. Il y a donc là un problème à double face, qui mérite un sérieux examen. Nous chercherons à faire la part exacte des deux termes en présence, qui ne sont autres que l'habitude héréditaire ou ancestrale et l'habitude individuelle, l'une déjà incarnée dans les organes et l'autre acquise.
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