À l'occasion de recherches sur les maisons occupées par la Gestapo en France, Dominique Sigaud a été frappée par les parallèles entre la période de Vichy et l'actualité. Ce livre coup de poing prend le parti de remonter, dans les faits, à la source des accusations de connivence idéologique entre le quinquennat de Nicolas Sarkozy et le régime de Vichy. Et lorsque Dominique Sigaud rapproche des lois et discours survenus en 1940 et des propositions lancées dans les années 2010, le parallèle est saisissant.
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Dominique Sigaud, journaliste, écrivain, est l'auteur d'une douzaine de romans, récits, essais, romans policiers, de
La fracture algérienne (Calmann-Levy, 1991) à Franz Stangl et moi (Stock, 2011) et Le Piège des loups, les 175 « maisons » de la
Gestapo en France (Stock, 2012).
Caractéristiques
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Date Parution
22/02/2012
Collection
Parti Pris
EAN
9782234071919
Nb. de Pages
120
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Editeur
Stock
Présentation
Grand format
Dimensions
18,5 cm x 13,0 cm
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Livre numérique
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Détail
À l'occasion de recherches sur les maisons occupées par la Gestapo en France, Dominique Sigaud a été frappée par les parallèles entre la période de Vichy et l'actualité. Ce livre coup de poing prend le parti de remonter, dans les faits, à la source des accusations de connivence idéologique entre le quinquennat de Nicolas Sarkozy et le régime de Vichy. Et lorsque Dominique Sigaud rapproche des lois et discours survenus en 1940 et des propositions lancées dans les années 2010, le parallèle est saisissant.
C'est une proposition de loi sur la déchéance de nationalité en 2010 : l'article 1er de la Constitution sur l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, piétiné. Un rappel amer du décret-loi du 22 juillet 1940 qui déchut 15 154 Français de leur nationalité, dont de Gaulle.
Ce sont les brigades spéciales de terrain créées en 2010 par Brice Hortefeux contre la délinquance, et dont le nom a été rectifié d'emblée, faisant trop explicitement écho aux brigades spéciales ayant pour mission de traquer les « ennemis intérieurs » sous Vichy.
Ce sont les convocations piège en Préfecture - où l'on vient régulariser sa demande d'asile ou de travail, pour être en fait arrêté et reconduit à la frontière - retoquées par la cour de Cassation et la Convention Européenne des Droits de l'homme. Le même procédé que le 14 mai 1941 où « l'examen » se transforma en arrestation pour 3 747 Juifs.
C'est ce slogan de Nicolas Sarkozy lors de son discours d'investiture par l'UMP : « Le travail, c'est la liberté », qui rappelle l'inscription à l'entrée des camps de concentration : « Arbeit macht frei ».
Déchéance de nationalité, retour à la notion de « bons Français », arrestations dans les écoles, responsabilité pénale collective, rétention de sûreté, convocations pièges en Préfecture, délit de solidarité, autant de mesures et de discours à l'étrange parfum de déjà vu, qui valent la peine d'être réunies dans ce pamphlet.
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