class
Profitez de 15% de réduction sur votre première commande ! Code promo: BIENVENUE

Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale

Simone Weil (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

L'ouvrage intitulé Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale est un essai de la philosophe française Simone Weil, écrit en 1934 et publié en 1955 dans le recueil Oppression et liberté, dans la collection « Espoir » que dirigeait Albert Camus aux éditions Gallimard. Comme tous les livres de Weil, il a été publié à titre posthume. Il s'agit, avec L'Enracinement, de l'oeuvre philosophique la plus importante de Weil, qui la désignait comme son « grand oeuvre » ou son « ... Lire la suite
208,00 DH
En stock
Livrable dans 2 à 3 jours

Biographie

Née à Paris dans une famille juive agnostique, la philosophe
Simone Weil (1909-1943) fut une ardente militante de la
cause ouvrière. Elle ira jusqu'à abandonner sa chaire de
professeur, au profit d'un travail en usine, avant de s'engager
contre Franco dans la guerre d'Espagne.
1938, tournant décisif : sa rencontre avec la figure du Christ.
D'une santé fragile et éprouvée, elle meurt à 34 ans à Ashford
en Angleterre où elle avait rejoint la France Libre.
Ses ouvrages, La Condition ouvrière (1951), L'Enracinement (1949)
ou La Pesanteur et la Grâce (1947) ont été publiés à titre
posthume.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution23/05/2023
EAN9791041815401
Nb. de Pages108
EditeurShs Editions
Caractéristiques
Poids152 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,0 cm x 14,8 cm x 0,6 cm
Détail

L'ouvrage intitulé Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale est un essai de la philosophe française Simone Weil, écrit en 1934 et publié en 1955 dans le recueil Oppression et liberté, dans la collection « Espoir » que dirigeait Albert Camus aux éditions Gallimard. Comme tous les livres de Weil, il a été publié à titre posthume. Il s'agit, avec L'Enracinement, de l'oeuvre philosophique la plus importante de Weil, qui la désignait comme son « grand oeuvre » ou son « testament ». L'essai comporte une introduction, puis quatre sections centrales, intitulées respectivement « Critique du marxisme », « Analyse de l'oppression », « Tableau théorique d'une société libre » et « Esquisse de la vie contemporaine », suivies d'une conclusion.

De manière générale, Simone Weil se demande dans cet essai à quelles conditions le travail peut constituer un acte libre. Toutefois, le passage de l'oppression à la liberté ne réside pas, selon elle, dans l'abolition du travail, malgré ce que pourraient croire les utopistes qui rêvent d'une société des loisirs, ni dans la libération du travail humain par la machine, contrairement à ce que les adeptes du progrès technique pourraient s'imaginer. Car il ne s'agit pas, selon Weil, de libérer les êtres humains de toute forme de travail ; même si c'était possible, ce n'est nullement souhaitable. Elle affirme en effet que « la notion du travail considéré comme une valeur humaine est sans doute l'unique conquête spirituelle qu'ait faite la pensée humaine depuis le miracle grec7 ». Le travail a une valeur en soi et doit tenir une place primordiale dans la vie humaine ; suivant les derniers mots de Weil dans L'Enracinement, soit neuf ans après la rédaction des Réflexions, « il est facile de définir la place que doit occuper le travail physique dans une vie sociale bien ordonnée. Il doit en être le centre spirituel8 ».

Il s'agit donc de redonner au travail la valeur qui est la sienne, celle d'une « conquête spirituelle » ou d'un « centre spirituel » dans la vie humaine. C'est à cette condition que pourrait apparaître une société d'hommes libres, car leurs actions procéderaient de la pensée méthodique plutôt que de dépendre de leurs désirs et de leurs craintes. En concevant le travail selon sa valeur propre, l'être humain sort de l'imaginaire et se confronte à la réalité, c'est-à-dire au vrai rapport qui définit sa liberté, celui entre l'acte et la réflexion qui le guide. Weil affirme en effet que la liberté ne consiste pas à satisfaire ses désirs et à ignorer ses craintes ; il s'agit là d'un esclavage. La liberté véritable se définit plutôt « par un rapport entre la pensée et l'action ». En ce sens, « serait tout à fait libre l'homme dont toutes les actions procéderaient d'un jugement préalable concernant la fin qu'il se propose et l'enchaînement des moyens propres à amener cette fin9 ».

Ainsi, libérer les travailleurs de l'oppression revient en fait à libérer le travail lui-même des conceptions erronées que l'on entretient à son propos. Weil crédite Francis Bacon d'avoir fait apparaître la valeur humaine du travail, notamment par la formule selon laquelle « l'homme commande à la nature en lui obéissant ». Cette formule « suffit pour définir le travail véritable, celui qui fait les hommes libres, et cela dans la mesure même où il est un acte de soumission consciente à la nécessité ». Weil refuse en définitive que le travail soit vu comme une « désespérante malédiction », c'est-à-dire « comme la marque de l'esclavage et de l'abjection des hommes10 », ainsi que le suppose la Genèse.
Avis libraires et clients

Note moyenne
0 notes
Donner une note