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La condition ouvrière

Simone Weil (Auteur)
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Résumé

En décembre 1934, Simone Weil entre comme «manoeuvre sur la machine» dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas «en vadrouille dans la classe ouvrière», mais entend vivre la vocation qu'elle sent être sienne : s'exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n'est pas seulement le fruit d'une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimentale, «contact direct avec la réalité».
Ce sera donc l'engagement en usine, l'épreuve de la solidarité des opprimés - non pas à leurs côtés, mais parmi ... Lire la suite
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Biographie

Née à Paris dans une famille juive agnostique, la philosophe
Simone Weil (1909-1943) fut une ardente militante de la
cause ouvrière. Elle ira jusqu'à abandonner sa chaire de
professeur, au profit d'un travail en usine, avant de s'engager
contre Franco dans la guerre d'Espagne.
1938, tournant décisif : sa rencontre avec la figure du Christ.
D'une santé fragile et éprouvée, elle meurt à 34 ans à Ashford
en Angleterre où elle avait rejoint la France Libre.
Ses ouvrages, La Condition ouvrière (1951), L'Enracinement (1949)
ou La Pesanteur et la Grâce (1947) ont été publiés à titre
posthume.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution30/10/1951
CollectionEspoir
EAN9782070266388
EditeurGallimard
Caractéristiques
Poids290 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,6 cm x 14,0 cm x 1,8 cm
Détail

En décembre 1934, Simone Weil entre comme «manoeuvre sur la machine» dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas «en vadrouille dans la classe ouvrière», mais entend vivre la vocation qu'elle sent être sienne : s'exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n'est pas seulement le fruit d'une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimentale, «contact direct avec la réalité».
Ce sera donc l'engagement en usine, l'épreuve de la solidarité des opprimés - non pas à leurs côtés, mais parmi eux.
L'établissement en usine, comme, plus tard, l'engagement aux côtés des anarchistes espagnols ou encore dans les rangs de la France libre, est la réponse que Simone Weil a trouvée au mensonge de la politique, notamment celle des dirigeants bolcheviks qui prétendaient créer une classe ouvrière libre, alors qu'aucun «n'avait sans doute mis le pied dans une usine et par suite n'avait la plus faible idée des conditions réelles qui déterminent la servitude ou la liberté des ouvriers».
Ce qui, toujours, a fait horreur à Simone Weil dans la guerre, qu'elle soit mondiale ou de classes, «c'est la situation de ceux qui se trouvent à l'arrière».
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