La prise d'otages eut longtemps pour fonction de faire respecter les termes d'un engagement. Caution diplomatique, elle n'avait pas encore pour but d'attenter à la vie. Au cours des siècles, l'otage est devenu l'arme ultime de routes les revendications, crapuleuses et politiques. Jugé par des tribunaux fantoches, exécuté parfois sous l'oeil d'une caméra, il ne fait plus même l'objet d'une pression négociable : condamné à mourir pour l'exemple, il est l'acteur malgré lui d'une géostratégie du spectacle. Objet de commerce ou d'intimidation, la prise d'otages ... Lire la suite
Spécialiste de l'histoire de la première moitié du XXe siècle, Gérard A. Jaeger, docteur ès Lettres de l'université de Fribourg, est historien, essayiste et chroniqueur. Aux éditions de l'Archipel, il a publié notamment les Carnets inédits du bourreau Anatole Deibler, des biographies de Landru et d'Henry Dunant, fondateur du droit humanitaire. Pour le centenaire du naufrage, il a écrit "Il était une fois le Titanic" (2012).
Caractéristiques
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Date Parution
21/01/2009
EAN
9782809801217
Nb. de Pages
285
Editeur
Archipel
Caractéristiques
Poids
372 g
Présentation
Grand format
Dimensions
24,0 cm x 15,3 cm
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Livre numérique
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Détail
La prise d'otages eut longtemps pour fonction de faire respecter les termes d'un engagement. Caution diplomatique, elle n'avait pas encore pour but d'attenter à la vie. Au cours des siècles, l'otage est devenu l'arme ultime de routes les revendications, crapuleuses et politiques. Jugé par des tribunaux fantoches, exécuté parfois sous l'oeil d'une caméra, il ne fait plus même l'objet d'une pression négociable : condamné à mourir pour l'exemple, il est l'acteur malgré lui d'une géostratégie du spectacle. Objet de commerce ou d'intimidation, la prise d'otages est devenue un moyen de chantage et de terreur, une fin plutôt qu'un moyen. Des côtes somaliennes infestées de pirates à la jungle colombienne des FARC, de l'enlèvement du baron Empain à l'assassinat de Daniel Pearl, de l'assaut contre l'ambassade américaine de Téhéran à l'affaire de l'école maternelle de Neuilly, Gérard A. Jaeger raconte comment les otages, au fil du temps, sont devenus les outils d'une guerre dévoyée. Il s'attache par ailleurs à comprendre les traumatismes causés par un enlèvement sur les individus, la société et les gouvernements, fragilisés par des règles de négociation sans cesse remises en question. Et définit au passage un " syndrome de Vienne ", miroir de celui de Stockholm, où c'est désormais l'otage qui manipule son ravisseur...
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