Poète, peintre, romancier, scénariste, chroniqueur et cinéaste, Pier Paolo Pasolini (1922--1975) fut un créateur protéiforme et un esprit libre, une sorte de Socrate enragé contre la perte du sacré de la société de consommation, Marxiste hérétique, ailier gauche d'instinct, il fut aussi un enfiévré de football qu'il pratiqua tout au long de sa vie.
Si dès sa jeunesse le sport devint sa « consolation la plus pure, la plus constante, la plus spontanée », la pratique du ballon représenta surtout une sorte d'Eden rédempteur et ... Lire la suite
Laurent Lasne est écrivain. Il vit et travaille à Montpellier.
Passionné d'histoire sociale et de sport, l'auteur a publié une vingtaine de livres, dont plusieurs essais sur le sport.
En 2016, son texte Pier Paolo Pasolini : Le Geste d'un rebelle a reçu le prix du document de l'Association des écrivains sportifs.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
29/08/2015
EAN
9782918822073
Nb. de Pages
240
Editeur
Le Tiers Livre
Caractéristiques
Poids
370 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,0 cm x 14,0 cm x 1,4 cm
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Livre numérique
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Détail
Poète, peintre, romancier, scénariste, chroniqueur et cinéaste, Pier Paolo Pasolini (1922--1975) fut un créateur protéiforme et un esprit libre, une sorte de Socrate enragé contre la perte du sacré de la société de consommation, Marxiste hérétique, ailier gauche d'instinct, il fut aussi un enfiévré de football qu'il pratiqua tout au long de sa vie.
Si dès sa jeunesse le sport devint sa « consolation la plus pure, la plus constante, la plus spontanée », la pratique du ballon représenta surtout une sorte d'Eden rédempteur et sacré puisant à la même source que le mysticisme qui habite ses films.
Tifoso du Bologne FC, spectateur passionné des matchs au Stadio Olimpico de Rome, le romancier repris les mots de volée pour évoquer le langage du football des banlieues pauvres puis pour établir un distinguo entre football de « prose » et football de « poésie », ce dernier étant incarné par les Brésiliens lors de la Coupe du monde 1970 à laquelle il assista au Mexique.
Souvent sifflé hors jeu pour ses prises de position iconoclastes, il contribua à changer le regard des intellectuels italiens sur le sens et la portée du football.
Deux ans avant de mourir, il révéla la dimension qu'aurait pu prendre cette passion d'enfance qui brûlait en lui comme le feu sacré :
« Si vous n'aviez pas eu le cinéma, l'écriture, qu'auriez-vous aimé devenir ?
- Un bon footballeur. Après l'éros, le football est l'un des plus grands plaisirs. »
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