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Oeuvres Tome 3 ; Moby Dick ; Pierre ou les ambiguïtés

Herman Melville (Auteur)
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Résumé

«Pour faire oeuvre grandiose, il faut un sujet grandiose.» C'est sans doute Melville qui parle ici par l'entremise d'Ismaël, le narrateur de Moby-Dick (1851). Sur les conseils d'un ami, il décide d'utiliser ses souvenirs de marin baleinier pour son nouveau livre, rédigé dans la foulée de Redburn (1849) et de Vareuse-Blanche (1850) qui mettaient à profit son expérience dans la marine marchande et la marine de guerre. Très vite, ce récit documentaire sur la pêche de la baleine va s'enfler pour se métamorphoser en une ... Lire la suite
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Biographie

HERMAN MELVILLE est né le 1er août 1819 à New-York. Son père meurt en 1832 et laisse le jeune Herman dans une situation financière désastreuse. Il doit alors gagner sa vie et s'enrôle à vingt-trois ans dans l'équipage d'une baleinière des mers du Sud. Il séjourne aux Îles Marquises et retourne aux Etats-Unis. En 1846, il conte ses aventures dans Taïpi et en 1847, il publie Omoo. Ces deux ouvrages lui valent aussitôt un grand succès. Pourtant, l'ancien baleinier n'est pas satisfait : on applaudit en lui l'aventurier et non l'écrivain. Dans son livre suivant, Mardi, il insiste pour donner une dimension plus littéraire à son oeuvre. Mais le succès ne suit plus et ses oeuvres suivantes passeront inaperçues. A partir de 1857, malgrè un succès d'estime pour Moby Dick, Melville n'écrit plus guère qu des poèmes. A soixante-neuf ans, en 1888, il reprend la plume pour écrire Billy Bud, gabier de misaine. Il meurt le 28 septembre 1891.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution21/09/2006
CollectionBibliotheque De La Pleiade
EAN9782070118458
Nb. de Pages1456
Caractéristiques
EditeurGallimard
Poids966 g
PrésentationGrand format
Dimensions17,0 cm x 10,5 cm x 3,5 cm
Détail

«Pour faire oeuvre grandiose, il faut un sujet grandiose.» C'est sans doute Melville qui parle ici par l'entremise d'Ismaël, le narrateur de Moby-Dick (1851). Sur les conseils d'un ami, il décide d'utiliser ses souvenirs de marin baleinier pour son nouveau livre, rédigé dans la foulée de Redburn (1849) et de Vareuse-Blanche (1850) qui mettaient à profit son expérience dans la marine marchande et la marine de guerre. Très vite, ce récit documentaire sur la pêche de la baleine va s'enfler pour se métamorphoser en une épopée tragique et grandiose. Une fois remanié, le texte fait place à un navire-monde américain (le Pequod cosmopolite au nom indien) ; à un personnage métaphysique digne des grandes figures de la tragédie shakespearienne : Achab, le capitaine mutilé, monomaniaque, rejouant le destin d'un roi biblique ; à son affrontement mortel avec un cachalot blanc traqué comme on poursuit un innommable secret, mais qui incarne aussi les immaîtrisables violences de la nature ; à un équipage bigarrré, tour à tour foule, choeur et peuple - toute une humanité où le drame le plus poignant côtoie la farce et le pittoresque. Considéré aujourd'hui comme un chef-d'oeuvre, Moby-Dick - ici présenté dans une nouvelle traduction - n'a pas connu lors de sa publication le succès des précédentes aventures maritimes de Melville. Les comptes rendus parus dans la presse furent médiocres, voire hostiles. Au point que son auteur en conçut de la rancoeur et de la colère, qu'il insuffla dans le roman suivant : Pierre ou Les Ambiguïtés (1852). Ce dernier fit sombrer la baleine dans l'oubli tant il déchaîna de violence et de haine. Il dépeint les relations «ambiguës» (incestueuses ?) que Pierre, apprenti écrivain, entretient avec Lucy, sa fiancée, et avec Isabel, sa demi-soeur. Tenu dès lors pour un auteur dangereux, irrévérencieux et dépravé, Melville fut notamment accusé d'avoir violé la sainteté des liens familiaux. Le présent volume contient les deux romans les plus ambitieux de Melville - qui sont aussi ceux que la critique a le plus éreintés. Pour cette figure majeure des Lettres américaines que la littérature n'a jamais fait vivre, l'échec était «la pierre de touche de la grandeur».L'insuccès retentissant de Moby-Dick et de Pierre prouve qu'il avait touché au but.
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