Un traité régulant les activités des entreprises transnationales en matière de droits humains est en cours de négociation au sein de l'ONU.
Alors que se multiplient les mesures nationales imposant un «?devoir de vigilance?» contraignant aux entreprises, une directive européenne allant dans le même sens est discutée. Autant de signes de la volonté des États, sous la pression des mouvements sociaux, de (re)prendre quelque peu le contrôle.
La remise en question du pouvoir de l'acteur économique le plus puissant de la globalisation néolibérale marque-t-elle une ... Lire la suite
Docteur en science politique, chargé d'étude au Centre tricontinental - CETRI
(Louvain-la-Neuve), Frédéric Thomas est membre de la revue Dissidences et a reçu le Prix quinquennal de
l'essai de la Fédération Wallonie Bruxelles pour Salut et liberté : regards croisés sur Saint-Just et Rimbaud.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
05/01/2023
Collection
Alternatives Sud
EAN
9791039900690
Nb. de Pages
180
Caractéristiques
Editeur
Syllepse
Poids
224 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,5 cm x 13,5 cm x 1,1 cm
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Livre numérique
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Détail
Un traité régulant les activités des entreprises transnationales en matière de droits humains est en cours de négociation au sein de l'ONU.
Alors que se multiplient les mesures nationales imposant un «?devoir de vigilance?» contraignant aux entreprises, une directive européenne allant dans le même sens est discutée. Autant de signes de la volonté des États, sous la pression des mouvements sociaux, de (re)prendre quelque peu le contrôle.
La remise en question du pouvoir de l'acteur économique le plus puissant de la globalisation néolibérale marque-t-elle une nouvelle phase de l'ordre mondial?? Au cours de ces dernières années, l'impact et l'impunité des grandes entreprises devenait plus visible, tout comme leurs violations des droits humains, sociaux, économiques et environnementaux. Leur image auprès du grand public du Nord s'est largement détériorée. Leur prétendue autorégulation est apparue pour ce qu'elle est, un mythe.
Mais les multinationales ne continuent pas moins de bénéficier de politiques publiques accommodantes, voire complices, et d'une architecture économique mondiale à leur avantage, sinon à leur service, tandis que les organisations sociales, plus encore dans les pays du Sud, n'ont toujours pas un véritable accès à la justice.
Au-delà du contrôle des acteurs économiques, l'enjeu est la priorité aux droits humains par rapport au commerce et le renversement de l'asymétrie des pouvoirs.
Or, dans les faits, cette dernière se maintient à travers un ensemble de dispositifs véhiculant l'influence des bailleurs de fonds en matière de politique économique et budgétaire, au détriment de la souveraineté des pays concernés et des investissements publics considérables qu'exigent la lutte contre les inégalités et la catastrophe environnementale.
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