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Le voyage contre le tourisme (3ème édition)

Thierry Paquot (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

L'Office Mondial du Tourisme fanfaronne : les touristes sont deux milliards. Que signifie qu'un Terrien sur quatre soit
à un moment de l'année un touriste ? Une plus grande tolérance envers autrui ? Une ouverture d'esprit marquée par
une curiosité sans limite ? Une disponibilité accrue envers ce qui nous est étranger ? Le tourisme n'est pas neutre. Il
favorise une économie globalisée aux retombées locales minimes et banalise un néo-colonialisme de subordination
généralisée... De même, croire que le hit-parade des ... Lire la suite
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Biographie

Thierry Paquot, philosophe de l'urbain, participe depuis plus de trente ans aux débats sur la ville, l'architecture et l'urbanisation. Il dénonce dans ses écrits l'urbanisme de l'Úre productiviste et propose des alter-architectures au nom de l'écologie existentielle. Il a publié de nombreux ouvrages Habiter l'utopie. La FamilistÚre Godin à Guise, (collectif, Les Éditions de la Villette, 1982, 1998, 2004), Rêver demain : utopies, science-fiction, cités idéales (collectif, 1994), L'Utopie, ou l'idéal piégé (Hatier, 1996), Utopies et utopistes (La Découverte, 2007) et Introduction à Ivan Illich (La Découverte, 2012).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution07/05/2024
CollectionRhizome
EAN9791093250670
Nb. de Pages120
Caractéristiques
EditeurEterotopia
Poids20 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,0 cm x 15,0 cm x 1,0 cm
Détail

L'Office Mondial du Tourisme fanfaronne : les touristes sont deux milliards. Que signifie qu'un Terrien sur quatre soit
à un moment de l'année un touriste ? Une plus grande tolérance envers autrui ? Une ouverture d'esprit marquée par
une curiosité sans limite ? Une disponibilité accrue envers ce qui nous est étranger ? Le tourisme n'est pas neutre. Il
favorise une économie globalisée aux retombées locales minimes et banalise un néo-colonialisme de subordination
généralisée... De même, croire que le hit-parade des « hauts lieux » de l'Humanité mis en place par l'Unesco stimulerait
une « mémoire collective » aux fonctions éducatives se révèle un incroyable leurre. La multiplication des équipements
standardisés (aérogares, hôtels, musées, fronts de mer et de fleuve, « quartiers historiques », etc.) et des
coûteux « événements » (Jeux Olympiques, Expositions universelles, etc.) homogénéisent les sites, leurs temporalités
et leurs spectacles. Le pic pétrolier et le dérèglement climatique appellent à une plus grande responsabilité envers le
pourquoi et le comment des mobilités. Le tourisme est déjà responsable de 8 % des émissions mondiales de gaz à
effet de serre... Faut-il, là aussi, décroître ? Il convient, à coup sûr, de rompre avec le tourisme massifié (et ses sousproduits
que sont les tourismes sexuel, médical, équitable, durable...) et de privilégier le voyage et ses acclimatations
progressives aux cultures que l'on découvre, plus lentes, plus économes, plus attentives. L'être humain est relationnel,
il serait aberrant de lui interdire de voyager ! Mais, compte tenu des nouvelles contraintes environnementales,
il devient indispensable de repenser le proche et le lointain, ces deux aimants de toute boussole existentielle.
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