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Le théâtre et la peste

Antonin Artaud (Auteur)
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Résumé

Funeste commémoration de la grande peste qui frappa Marseille en 1720, un nouveau virus se propage sur la planète. C'est sur la première, qui décima sa ville natale au xviiie siècle, qu'Antonin Artaud écrivait en 1934. Pourtant, relu au prisme de l'actuel contexte épidémique, c'est de notre civilisation vacillante que le texte de ce génial insurgé semble tracer le tableau.Pour celui dont l'oeuvre entier navigue entre surréalisme et folie, la peste est le signe d'un désordre plus vaste que l'enchevêtrement des corps putréfiés. Comme le ... Lire la suite
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Biographie

1896-1948
Antonin Artaud est né à Marseille dans le milieu aisé de la bourgeoisie. Son enfance est perturbée par des troubles nerveux que l'on attribue à une méningite. La douleur physique ne le quittera plus, malgré des séjours répétés en maison de santé.
En 1920, il arrive à Paris et se met à écrire. Son premier recueil est refusé par l'éditeur Jacques Rivière et une correspondance commence entre eux: Artaud lui explique que son écriture est une lutte contre la pensée qui l'abandonne, le néant qui l'envahit. Rivière publiera leurs lettres dans La Nouvelle Revue française.
Le poète devient un moment le directeur de la "Centrale du bureau des recherches surréalistes". Au cours de cette période, il écrira des scénarios de films et des poèmes en prose.
Il est aussi acteur chez Dullin où il dessine les costumes et les décors; puis, à la Comédie des Champs Elysées, chez J. Hébertot. Au cinéma, il est, entre autre, Marat dans le Napoléon d'Abel Gance.
Surtout, il fonde avec Roger Vitrac Le Théâtre A.Jarry et de 1927 à 1929, il y monte quatre spectacles, dont Victor ou les Enfants au pouvoir. Suivent les textes et manifestes réunis dans Le Théâtre et son double. L'action au théâtre "révélant à des collectivités leur puissance sombre, leur face cachée, les incite à prendre en face du destin une attitude héroïque et supérieure qu'elles n'auraient jamais eu sans cela". (Le Théâtre et la peste). Tel est le but du "Théâtre de la cruauté".
En 1936, Artaud part pour le Mexique et se rend à cheval chez les Tarahumaros pour y trouver "l'antique culture solaire"...et du peyotl. Cette quête, écrira Sollers, est "la phase capitale de sa lutte pour faire renaître un corps dans la pensée".
Un an plus tard, à son retour forcé d'Irlande, il sera interné pour avoir dépassé les limites établies de la marginalité. Cinquante-deux électrochocs vont achever de le briser physiquement. Au bout de dix ans, ses amis obtiennent qu'il sorte de l'asile de Rodez mais il est atteint d'un cancer diagnostiqué trop tard et meurt le 4 mars 1948.
Hypnotisé de sa propre misère, où il a vu celle de l'humanité entière, Artaud a rejeté avec violence les refuges de la foi et de l'art. Il a voulu incarner ce mal, en vivre la totale passion, pour trouver, au coeur du néant, l'extase. Cri de la chair souffrante et de l'esprit aliéné en un homme qui se veut tel, voilà le témoignage de ce génie.
"Nous ne sommes pas libres. Et le ciel peut encore nous tomber sur la tête. Et le théâtre est fait pour nous apprendre d'abord cela." (A. Artaud)



Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution08/10/2020
EAN9782863643679
Nb. de Pages80
EditeurParentheses
Caractéristiques
Poids166 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 13,9 cm x 0,7 cm
Détail

Funeste commémoration de la grande peste qui frappa Marseille en 1720, un nouveau virus se propage sur la planète. C'est sur la première, qui décima sa ville natale au xviiie siècle, qu'Antonin Artaud écrivait en 1934. Pourtant, relu au prisme de l'actuel contexte épidémique, c'est de notre civilisation vacillante que le texte de ce génial insurgé semble tracer le tableau.Pour celui dont l'oeuvre entier navigue entre surréalisme et folie, la peste est le signe d'un désordre plus vaste que l'enchevêtrement des corps putréfiés. Comme le théâtre déborde la scène, la peste dépasse le microbe. La peste, comme le théâtre, est le temps de la démesure ; des forces et des possibilités se libèrent, qui nous arrachent collectivement à l'inertie et font tomber les masques.
Puissante, visionnaire, la prose d'Artaud vient interroger en creux le devenir de nos sociétés moribondes ; notre devenir.
En mettant à nu nos fragilités et nos errements, la pandémie actuelle aura-t-elle une vertu cathartique qui « nous rendra à tous l'équivalent naturel et magique des dogmes auxquels nous ne croyons plus » ?
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