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Cahiers d'Ivry (février 1947 - mars 1948) Tome 2

Antonin Artaud (Auteur)
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Résumé

Enfermé à l'asile psychiatrique de Rodez, Antonin Artaud remplit presque tous les jours, à partir de février 1945, des petits cahiers de brouillon, les Cahiers de Rodez, où il accumule notes, dessins, exercices respiratoires ou exorcismes, fragments d'écriture inventée, brouillons et variantes de textes qu'il élabore peu à peu.
Sorti de Rodez en 1946, installé dans une maison de santé à Ivry, où il est libre d'aller et de venir, Antonin Artaud poursuit cet exercice d'écriture quotidienne. Ces Cahiers d'Ivry sont ici retranscrits en respectant ... Lire la suite
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Biographie

1896-1948
Antonin Artaud est né à Marseille dans le milieu aisé de la bourgeoisie. Son enfance est perturbée par des troubles nerveux que l'on attribue à une méningite. La douleur physique ne le quittera plus, malgré des séjours répétés en maison de santé.
En 1920, il arrive à Paris et se met à écrire. Son premier recueil est refusé par l'éditeur Jacques Rivière et une correspondance commence entre eux: Artaud lui explique que son écriture est une lutte contre la pensée qui l'abandonne, le néant qui l'envahit. Rivière publiera leurs lettres dans La Nouvelle Revue française.
Le poète devient un moment le directeur de la "Centrale du bureau des recherches surréalistes". Au cours de cette période, il écrira des scénarios de films et des poèmes en prose.
Il est aussi acteur chez Dullin où il dessine les costumes et les décors; puis, à la Comédie des Champs Elysées, chez J. Hébertot. Au cinéma, il est, entre autre, Marat dans le Napoléon d'Abel Gance.
Surtout, il fonde avec Roger Vitrac Le Théâtre A.Jarry et de 1927 à 1929, il y monte quatre spectacles, dont Victor ou les Enfants au pouvoir. Suivent les textes et manifestes réunis dans Le Théâtre et son double. L'action au théâtre "révélant à des collectivités leur puissance sombre, leur face cachée, les incite à prendre en face du destin une attitude héroïque et supérieure qu'elles n'auraient jamais eu sans cela". (Le Théâtre et la peste). Tel est le but du "Théâtre de la cruauté".
En 1936, Artaud part pour le Mexique et se rend à cheval chez les Tarahumaros pour y trouver "l'antique culture solaire"...et du peyotl. Cette quête, écrira Sollers, est "la phase capitale de sa lutte pour faire renaître un corps dans la pensée".
Un an plus tard, à son retour forcé d'Irlande, il sera interné pour avoir dépassé les limites établies de la marginalité. Cinquante-deux électrochocs vont achever de le briser physiquement. Au bout de dix ans, ses amis obtiennent qu'il sorte de l'asile de Rodez mais il est atteint d'un cancer diagnostiqué trop tard et meurt le 4 mars 1948.
Hypnotisé de sa propre misère, où il a vu celle de l'humanité entière, Artaud a rejeté avec violence les refuges de la foi et de l'art. Il a voulu incarner ce mal, en vivre la totale passion, pour trouver, au coeur du néant, l'extase. Cri de la chair souffrante et de l'esprit aliéné en un homme qui se veut tel, voilà le témoignage de ce génie.
"Nous ne sommes pas libres. Et le ciel peut encore nous tomber sur la tête. Et le théâtre est fait pour nous apprendre d'abord cela." (A. Artaud)



Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution20/10/2011
CollectionHors Serie Litterature
EAN9782070135745
EditeurGallimard
Caractéristiques
Poids1109 g
PrésentationGrand format
Dimensions24,0 cm x 15,2 cm x 3,8 cm
Détail

Enfermé à l'asile psychiatrique de Rodez, Antonin Artaud remplit presque tous les jours, à partir de février 1945, des petits cahiers de brouillon, les Cahiers de Rodez, où il accumule notes, dessins, exercices respiratoires ou exorcismes, fragments d'écriture inventée, brouillons et variantes de textes qu'il élabore peu à peu.
Sorti de Rodez en 1946, installé dans une maison de santé à Ivry, où il est libre d'aller et de venir, Antonin Artaud poursuit cet exercice d'écriture quotidienne. Ces Cahiers d'Ivry sont ici retranscrits en respectant leur structure, sans remise en ordre des pages. Les lignes de texte disposées transversalement dans les marges des cahiers sont reproduites telles quelles. Dans ces cahiers manuscrits, Antonin Artaud met rarement les apostrophes, néglige la plupart des accents.
La ponctuation, souvent absente, est parfois remplacée par de petits traits horizontaux séparant les phrases disposées en courts paragraphes. Tantôt il met un point mais pas de majuscules, tantôt l'inverse. Parfois encore, il utilise un point-tiret, pour ponctuer la fin d'une phrase. Ces usages ont été respectés, de même que les déformations ou inventions orthographiques qui lui sont propres (athmosphère pour atmosphère, anté pour enté.).
Le petit format des cahiers oblige Antonin Artaud à de fréquents retours à la ligne, faisant éclater l'écriture linéaire, les lignes ordonnées de la perspective. De très nombreux fac-simile donnent à voir et à lire en même temps cette mise en scène des signes (dessin, écriture) qui caractérise la mise en espace théâtrale, graphique et rythmée des derniers textes d'Artaud. Les mots redeviennent vivants et vibrants, matière sonore et visuelle, ils se déploient comme des gestes physiques et concrets dans toutes les dimensions de la scène, suggérant la diction que l'écrivain-acteur imprime au langage.
L'écrit se mue alors en vibrations, échos de bruits, modulation des voix, « efficacité envoûtante » des rythmes incantatoires.
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