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Le sacré, le secret ; le Wan Mona et Koyaka de Côte d'Ivoire

Alain-Michel Boyer (Auteur)
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Résumé

Combien de peuples africains, de faible importance numérique, sont-ils encore aujourd'hui, « oubliés », même si les pays où ils vivent font la « une » des média ? C'est le cas en Côte d'Ivoire, qui comporte plus de soixante ethnies, jusque-là réunies dans la plus grande harmonie. Combien d'arts sont-ils du coup négligés, alors qu'ils ont influencé ceux de leurs plus puissants voisins ? Tels sont les Wan, les Mona, les Koyaka, qui vivent presque côte à côte, au centre-ouest de la Côte d'Ivoire, ... Lire la suite
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Biographie

Alain-Michel Boyer, professeur d'art africain, est membre du Conseil National des Universités à Paris, après avoir enseigné dans des universités américaines. Il a vécu trois ans dans un village baule et retourne toutes les années plusieurs mois en Afrique. Il a publié de nombreux livres dont Les Arts d'Afrique (Hazan, 2006).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution02/03/2011
EAN9782754105514
EditeurHazan
Caractéristiques
Poids642 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,0 cm x 13,5 cm
Détail

Combien de peuples africains, de faible importance numérique, sont-ils encore aujourd'hui, « oubliés », même si les pays où ils vivent font la « une » des média ? C'est le cas en Côte d'Ivoire, qui comporte plus de soixante ethnies, jusque-là réunies dans la plus grande harmonie. Combien d'arts sont-ils du coup négligés, alors qu'ils ont influencé ceux de leurs plus puissants voisins ? Tels sont les Wan, les Mona, les Koyaka, qui vivent presque côte à côte, au centre-ouest de la Côte d'Ivoire, dans quelques dizaines de villages, et dont l'Occident ne sait presque rien. Qui serait capable de leur attribuer une quelconque création artistique ? Pourtant, leurs nombreux masques, masques à visage humain, masques-disques, masques anthrozoomorphes, masques-heaumes, évoquant des entités surnaturelles, sont encore tous en fonction, lors de spectaculaires cérémonies, et ces réalisations plastiques, qui ont irradié vers l'Est et le Sud, constituent quelques pièces maîtresses du puzzle esthétique du Centre de la Côte d'Ivoire. Ces trois peuples, il est vrai, vivent dans une région relativement reculée, au bout de pistes difficiles, et leur art est, pour une large part, invisible au voyageur qui traverse le pays et qui n'a que peu de chance de voir des danses avec les masques (la plupart interdits aux femmes, africaines ou occidentales) --- alors que les statues sont Alain-Michel Boyer Collection Beaux-Arts Volume broché 18.3 x 21 cm 176 pages 150 illustrations et cartes géographiques > 25 Euros ttc NUART 38 7457 5 EAN / ISBN 978 2754105514 MEV 2 mars 2011 - RUN 509 > Les Wan, Mona et Koyaka de Côte d'Ivoire est le 2ème volume d'une collection consacrée aux peuples des civilisations n'usant pas de l'écriture. Mécénée par la Fondation Barbier-Mueller et Vacheron Constantin, cette collection entend consigner, pour en sauver la mémoire, mythes, panthéons divins, organisations politiques et sociales ou manifestations liées aux rites de ces peuples. Après avoir enseigné à Brandeis University, près de Boston, Alain-Michel Boyer est actuellement directeur de recherches et professeur d'art africain à l'Université de Nantes (France). Il a longtemps vécu au centre de la Côte d'Ivoire, chez les Baule, les Wan, les Mona, les Yohure, et retourne périodiquement dans ce pays. Mais il effectue aussi chaque année plusieurs séjours en Afrique, au Mali, au Zimbabwe, en Tanzanie, etc. Il est l'auteur d'une vingtaine de livres, dont, chez Hazan, Les Arts d'Afrique (2006, trois fois réédité), Le Corps africain (2007) et, en collaboration avec Michel Butor et Floriane Morin, L'Homme et ses masques (2005). Il prépare actuellement, pour la Fondation Culturelle- Musée Barbier-Mueller, un volume sur l'art des Yohure (ou Yaure) de Côte d'Ivoire. Dans la même collection dissimulées au fond des maisons. L'ignorance de l'Occident à l'égard de ces peuples provient donc du culte du secret qui leur a permis de résister, pendant des siècles, à beaucoup d'asservissements et de préserver leur indépendance artistique: un secret qui chez eux a un lien profond avec le sacré. Lévi-Strauss ne disait-il pas : « La vérité s'indique au soin qu'elle met à se dissimuler » ?
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