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Le complexe de Cyrano ; la langue parlée dans les films français

Michel Chion (Auteur)
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Résumé

Il s'agit dans ce livre d'approcher une langue " la langue-française-à-l'écran " que l'on n'entend au cinéma. A partir dune trentaine de films depuis les débuts du parlant jusqu'à aujourd'hui, organisés chronologiquement, Michel Chion consacre cet essai à la lettre des filmes, à leur texte, au " ras du signifiant ", comme les dialogues permettent de le mettre en avant. Mais pourquoi Cyrano de Bergerac ? et de quel complexe souffre ce héros national ?. Le Cyrano de Rostand est un individualiste écorché qui joue ... Lire la suite
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Biographie

Michel Chion, né en 1947, primé en 1995 pour La Musique au cinéma, a publié vingt-cinq ouvrages sur le son, le cinéma, la musique, traduits en une dizaine de langues dans le monde. Il a écrit sur plusieurs cinéastes situés au carrefour du cinéma d'auteur et du cinéma populaire, comme Lynch, Tati, Chaplin et Kubrick. Enseignant à l'ESEC et à l'université Paris III, chroniqueur dans plusieurs revues, il est également compositeur de musique concrète et réalisateur de cinéma et de vidéo.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution13/03/2008
CollectionCinema Essais
EAN9782866425159
Nb. de Pages190
Caractéristiques
EditeurCahiers Du Cinema
Poids326 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,5 cm x 16,5 cm x 1,7 cm
Détail

Il s'agit dans ce livre d'approcher une langue " la langue-française-à-l'écran " que l'on n'entend au cinéma. A partir dune trentaine de films depuis les débuts du parlant jusqu'à aujourd'hui, organisés chronologiquement, Michel Chion consacre cet essai à la lettre des filmes, à leur texte, au " ras du signifiant ", comme les dialogues permettent de le mettre en avant. Mais pourquoi Cyrano de Bergerac ? et de quel complexe souffre ce héros national ?. Le Cyrano de Rostand est un individualiste écorché qui joue de la bravoure verbale, lance des défis alors qu'il est tout autant fasciné par l'échec : il brille par ses mots, mais il perd tout et s'en vante. Comme si le langage servait moins à obtenir une chose qu'à l'affirmer, tout simplement. En cela il est représentatif de nombre de personnages du cinéma français, perdants au verbe haut ou perdants piteux, mais perdants avant tout sur le plan du langage. Pour citer quelques exemples : la mort le défi aux lèvres de Michel Poiccard dans A bout de soue ; Alexandre le dandy du film d'Eustache La Maman et la Putain, Louis Jouvet dans Hôtel du Nord, Arletty solitaire malgré sa gouaille dans Les Enfants du paradis, le De Boeldieu de La Grande Illusion que ni ses formules caustiques ni ses gants blancs n'empêcheront de se faire tuer, Le Corbeau qui tue et se fait assassiner pour des phrases ; même Antoine Doinel et l'Antoine de La Discrète, hâbleurs plutôt que gagneurs. Et que dire de Brice de Nice, éternel perdant. Ce fil conducteur amène à tracer de nouvelles correspondances entre des films qui témoignent des mêmes problématiques quant ils paraissaient si opposés. Les hiérarchies sont bousculées et le décalage du point de vue adopté par l'auteur révèle une certaine unité du cinéma français, fait ressortir ses constances à travers l'histoire et ses ruptures. Une vision neuve pour mieux goûter les savoureux dialogues du cinéma français qui émaillent le propos.
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