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Las Aventuras de Arthur Gordon Pym

Edgar Allan Poe (Auteur)
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Résumé

Cuando regresé hace algunos meses de los Estados Unidos, después de la extraordinaria serie de aventuras en los mares del Sur y otras partes, cuyo relato doy en las paginas siguientes, la casualidad me hizo conocer a varios caballeros de Richmond (Virginia), quienes, tomando un profundo interés en todo cuanto se relaciona con los parajes que habia visitado, me apremiaban incesantemente a cumplir con lo que ya constituia en mi un deber -decian- de dar mi relato al público. Sin embargo, yo tenia varias razones ... Lire la suite
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Biographie

La vie d'Edgar Poe fut une longue pérégrination, de ville en ville et de solitude en solitude, dans une Amérique qui ne peut le comprendre.
Fils d'acteurs de tournées, phtisiques et alcooliques, il naît dans une roulotte cahotante. En 1811, il est orphelin et confié à la charité de la bourgeoisie de Richmond. Il est adopté par la famille Allan qui s'installe pour quelque temps à Liverpool: l'Angleterre mystérieuse va impressionner l'enfant et lui donner le goût du fantastique macabre. Il suit des études classiques et littéraires. A l'Université de Virginie, il commence à contracter des dettes de jeu et rompt avec son père adoptif qui refuse de les payer.
En 1833, il connaît un premier succès en remportant un prix à un concours organisé par le Saturday Visitor de Baltimor avec son récit "Manuscrit trouvé dans une bouteille". Il entre au Souther Literary Messenger de Richmond et en deviendra rédacteur en chef en 1835. Mais l'alcool et les drogues le plongent dans des accès de dépression et il perd son emploi. Dix ans plus tard, il publie le Corbeau qui bouleverse le public. Poe connaît alors une courte période d'engouements et de succès mondains. Les dettes et l'alcool le précipitent définitivement dans la déchéance.
Nul ne saura jamais ce que furent les derniers jours de sa vie: on le découvre, le 3 octobre 1849, dans un ruisseau, près de Light Street à Baltimore. Il meurt quatre jours plus tard au Washington Hospital.

"Je n'ai commis qu'une seule faute: je n'ai pas su être heureux. Jamais! Pas même un jour, pas même une heure. La création elle-même, joie des poètes plus sensibles, était pour moi plus angoissante que rédemptrice. La cause première de mon infortune, maintenant, je la connais. J'ai toujours eu peur de la vie. D'une sensibilité exacerbée et malade depuis ma plus tendre enfance, secoué, ébranlé jusqu'au bout par la malchance et la misère, la vie de tous les jours, la réalité quotidienne étaient pour moi un continuel motif de terreur. J'avais l'impression d'être contamment suspendu à la limite des deux royaumes, d'être un enfant à demi mort, enchaîné, de façon incompréhensible, à un spectre nostalgique. L'enfant avait peur des ténèbres; le spectre, de la lumière. L'un et l'autre aspiraient à la mort et la redoutaient tout ensemble. La vie, c'était pour moi l'hallucination, l'ennemie, la condamnation. Chaque fois que je tentais de m'accorder avec elle, j'étais blessé, repoussé; je me faisais l'effet d'un ange voulant s'asseoir à un banquet de monstres. L'amour lui-même ne parvint pas à me sauver, car la femme est une des plus parfaites incarnations de la vie, et j'avais de la vie une indicible terreur." (Le Jugement Universel de Giovanni Papini)

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution07/06/2023
EAN9791041811083
Nb. de Pages140
EditeurCulturea
Caractéristiques
Poids230 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 17,0 cm x 0,8 cm
Détail

Cuando regresé hace algunos meses de los Estados Unidos, después de la extraordinaria serie de aventuras en los mares del Sur y otras partes, cuyo relato doy en las paginas siguientes, la casualidad me hizo conocer a varios caballeros de Richmond (Virginia), quienes, tomando un profundo interés en todo cuanto se relaciona con los parajes que habia visitado, me apremiaban incesantemente a cumplir con lo que ya constituia en mi un deber -decian- de dar mi relato al público. Sin embargo, yo tenia varias razones para rehusarme: unas de naturaleza enteramente personal; las otras, es cierto, algo diferentes. Una de las consideraciones que particularmente me retraia era el hecho de que, no habiendo escrito un diario durante la mayor parte de mi ausencia, temia no poder redactar de memoria una relación lo bastante minuciosa, con suficiente ilación para obtener toda la fisonomia de la verdad -relato que seria, no obstante, la expresión real-, no conllevando mas que aquella natural, inevitable exageración, hacia la cual estamos todos inclinados cuando describimos acontecimientos cuya influencia ha ejercido su poder activo sobre las facultades de la imaginación. Otra de las razones era que los incidentes dignos de ser mencionados resultaban de una naturaleza tan maravillosa que no podia esperar que se me diera crédito, ya que mis afirmaciones no tenian mas base que ellas mismas (salvo el testimonio de un solo individuo, y éste mitad indio), aparte mi familia y mis amigos, quienes en el curso de mi vida tuvieron ocasión de alabar mi veracidad; pero, según todas las probabilidades, el gran público tomaria mis asertos como impudentes e ingeniosas mentiras. Debo también manifestar que mi desconfianza en mi talento como escritor era una de las causas principales que me impedian ceder a las sugestiones de mis consejeros.
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