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Cuentos clasicos del norte, ii

Edgar Allan Poe (Auteur)
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Résumé

Habia soportado lo mejor posible los mil pequenos agravios de Fortunato; pero cuando se atrevió a llegar hasta el ultraje, juré que habia de vengarme. Vosotros, que tan bien conocéis mi temperamento, no supondréis que pronuncié la mas ligera amenaza. Algún dia me vengaria; esto era definitivo; pero la misma decisión que abrigaba, excluia toda idea de correr el menor riesgo. No solamente era necesario castigar, sino castigar con impunidad. No se repara un agravio cuando la reparación se vuelve en contra del justiciero; ni ... Lire la suite
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Biographie

La vie d'Edgar Poe fut une longue pérégrination, de ville en ville et de solitude en solitude, dans une Amérique qui ne peut le comprendre.
Fils d'acteurs de tournées, phtisiques et alcooliques, il naît dans une roulotte cahotante. En 1811, il est orphelin et confié à la charité de la bourgeoisie de Richmond. Il est adopté par la famille Allan qui s'installe pour quelque temps à Liverpool: l'Angleterre mystérieuse va impressionner l'enfant et lui donner le goût du fantastique macabre. Il suit des études classiques et littéraires. A l'Université de Virginie, il commence à contracter des dettes de jeu et rompt avec son père adoptif qui refuse de les payer.
En 1833, il connaît un premier succès en remportant un prix à un concours organisé par le Saturday Visitor de Baltimor avec son récit "Manuscrit trouvé dans une bouteille". Il entre au Souther Literary Messenger de Richmond et en deviendra rédacteur en chef en 1835. Mais l'alcool et les drogues le plongent dans des accès de dépression et il perd son emploi. Dix ans plus tard, il publie le Corbeau qui bouleverse le public. Poe connaît alors une courte période d'engouements et de succès mondains. Les dettes et l'alcool le précipitent définitivement dans la déchéance.
Nul ne saura jamais ce que furent les derniers jours de sa vie: on le découvre, le 3 octobre 1849, dans un ruisseau, près de Light Street à Baltimore. Il meurt quatre jours plus tard au Washington Hospital.

"Je n'ai commis qu'une seule faute: je n'ai pas su être heureux. Jamais! Pas même un jour, pas même une heure. La création elle-même, joie des poètes plus sensibles, était pour moi plus angoissante que rédemptrice. La cause première de mon infortune, maintenant, je la connais. J'ai toujours eu peur de la vie. D'une sensibilité exacerbée et malade depuis ma plus tendre enfance, secoué, ébranlé jusqu'au bout par la malchance et la misère, la vie de tous les jours, la réalité quotidienne étaient pour moi un continuel motif de terreur. J'avais l'impression d'être contamment suspendu à la limite des deux royaumes, d'être un enfant à demi mort, enchaîné, de façon incompréhensible, à un spectre nostalgique. L'enfant avait peur des ténèbres; le spectre, de la lumière. L'un et l'autre aspiraient à la mort et la redoutaient tout ensemble. La vie, c'était pour moi l'hallucination, l'ennemie, la condamnation. Chaque fois que je tentais de m'accorder avec elle, j'étais blessé, repoussé; je me faisais l'effet d'un ange voulant s'asseoir à un banquet de monstres. L'amour lui-même ne parvint pas à me sauver, car la femme est une des plus parfaites incarnations de la vie, et j'avais de la vie une indicible terreur." (Le Jugement Universel de Giovanni Papini)

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution02/05/2023
EAN9791041937387
Nb. de Pages124
EditeurCulturea
Caractéristiques
Poids206 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 17,0 cm x 0,7 cm
Détail

Habia soportado lo mejor posible los mil pequenos agravios de Fortunato; pero cuando se atrevió a llegar hasta el ultraje, juré que habia de vengarme. Vosotros, que tan bien conocéis mi temperamento, no supondréis que pronuncié la mas ligera amenaza. Algún dia me vengaria; esto era definitivo; pero la misma decisión que abrigaba, excluia toda idea de correr el menor riesgo. No solamente era necesario castigar, sino castigar con impunidad. No se repara un agravio cuando la reparación se vuelve en contra del justiciero; ni tampoco se repara cuando no se hace sentir al ofensor de qué parte proviene el castigo. Es necesario tener presente que jamas habia dado a Fortunato, ni por medio de palabras ni de acciones, ocasión de sospechar de mi buena voluntad. Continué sonriéndole siempre, como era mi deseo, y él no se apercibió de que ahora sonreia yo al pensamiento de su inmolación. Fortunato tenia un punto débil, aunque en otras cosas era hombre que inspiraba respeto y aun temor. Preciabase de ser gran conocedor de vinos. Muy pocos italianos tienen el verdadero espiritu de aficionados. La mayor parte regula su entusiasmo según el momento y la oportunidad, para estafar a los millonarios ingleses y austriacos. En materia de pinturas y de joyas, Fortunato era tan charlatan como sus compatriotas; pero tratandose de vinos antiguos era sincero. A este respecto yo valia tanto como él materialmente: era habil conocedor de las vendimias italianas, y compraba grandes cantidades siempre que me era posible.
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