La morale est de plus en plus souvent évoquée dans la conduite des relations internationales. Les États sont mis en cause dans leurs pratiques respectives pour n'en pas tenir suffisamment compte et sacrifier les principes universels à des intérêts stratégiques commerciaux, économiques, géopolitiques, bref, égoïstes. Mais pourtant, la plupart des gouvernements se réclament de principes moraux pour justifier leurs actions.Les exemples ne manquent pas : mise en place d'une Cour pénale internationale, adoption de conventions contre la corruption, diffusion de l'idée de redistribution mondiale, développement ... Lire la suite
Pascal Boniface est directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il enseigne à l'Institut d'études européennes de l'Université Paris-VIII et a écrit et dirigé une cinquantaine d'ouvrages sur les questions stratégiques. L'IRIS est un centre indépendant d'études en relations internationales. Ses activités comprennent la recherche et l'expertise, les publications, l'organisation de colloques et séminaires et l'enseignement sur les questions internationales.
Caractéristiques
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Date Parution
26/09/2007
EAN
9782247075546
Nb. de Pages
190
Editeur
Dalloz
Caractéristiques
Poids
370 g
Présentation
Grand format
Dimensions
24,5 cm x 17,0 cm
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Livre numérique
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Détail
La morale est de plus en plus souvent évoquée dans la conduite des relations internationales. Les États sont mis en cause dans leurs pratiques respectives pour n'en pas tenir suffisamment compte et sacrifier les principes universels à des intérêts stratégiques commerciaux, économiques, géopolitiques, bref, égoïstes. Mais pourtant, la plupart des gouvernements se réclament de principes moraux pour justifier leurs actions.Les exemples ne manquent pas : mise en place d'une Cour pénale internationale, adoption de conventions contre la corruption, diffusion de l'idée de redistribution mondiale, développement de la thématique du commerce équitable, ou encore expression d'une compassion universelle autour du Tsunami...Assiste-t-on à une moralisation des relations internationales ? Comment l'expliquer ? Quels rôles détiennent les différents acteurs privés ou publics dans cette évolution ? La Realpolitik cède-t-elle ainsi le pas au respect de l'éthique ? La Realpolitik est-elle forcément immorale ? Les États seraient-ils devenus moraux ou bien s'agit-il de leur part d'une stratégie de communication pour masquer des politiques de puissance ? Qu'en est-il de la manipulation de l'information par les États, en vue de faire coïncider leurs intérêts à cet impératif moral ?
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