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L'argent

Jean-Claude Carrière (Auteur)
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Résumé

Pareil à un cambrioleur magistral, l'argent opère, parmi nous, depuis des siècles, par une lente, patiente et insensible infiltration. Par moments, bien sûr, le prix de ceci ou de cela nous surprend, on en parle peu, mais nous nous disons entre nous, pour nous rassurer, que cette folie ne durera pas. Pas du tout. Petit à petit, avec l'habileté d'un virus patient et voilé, l'argent nous imbibe. Il pénètre jusqu'à nos systèmes invisibles, jusqu'à nos nerfs les plus furtifs, jusqu'à nos vaisseaux capillaires.
Il ... Lire la suite
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Biographie

Né le 17 septembre 1931 à Colombières-sur-Orb (Hérault) dans une famille de viticulteurs, Jean-Claude CARRIÈRE est un ancien élève du Lycée Lakanal et de l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Licencié en lettres et diplômé en Histoire, il abandonne rapidement sa vocation d'historien pour le dessin et l'écriture.
Il publie en 1957 un premier roman Lézard et rencontre Pierre Étaix chez Jacques Tati. Il cosigne ses courts et longs métrages.
Sa collaboration avec Buñuel dura dix-neuf ans, jusqu'à la mort de ce dernier. Mais il ne se consacrera jamais uniquement au cinéma.
Parallèlement, il poursuit une carrière de dramaturge et d'adaptateur, en particulier avec Jean-Louis Barrault et Peter Brook.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution02/01/2014
EAN9782738130303
Nb. de Pages280
EditeurOdile Jacob
Caractéristiques
Poids326 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 14,5 cm x 2,0 cm
Détail

Pareil à un cambrioleur magistral, l'argent opère, parmi nous, depuis des siècles, par une lente, patiente et insensible infiltration. Par moments, bien sûr, le prix de ceci ou de cela nous surprend, on en parle peu, mais nous nous disons entre nous, pour nous rassurer, que cette folie ne durera pas. Pas du tout. Petit à petit, avec l'habileté d'un virus patient et voilé, l'argent nous imbibe. Il pénètre jusqu'à nos systèmes invisibles, jusqu'à nos nerfs les plus furtifs, jusqu'à nos vaisseaux capillaires.
Il nous habitue à ses hausses brutales, à ses foucades, à ses caprices, à ses abandons, aussi. Nous croyons l'avoir gagné, nous croyons le tenir; pourtant, c'est lui qui nous possède. De sorte qu'il semble aux yeux de beaucoup comme une créature malfaisante et haïssable, une pieuvre qui s'entortille autour de nous, qui nous étrangle et de laquelle nous ne pouvons plus nous sauver. À moins que les millions de points d'attaque qu'il met en jeu dans son offensive moderne ne doivent plutôt nous faire penser à une fourmilière.
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