À force de répéter que le pire est toujours certain, il finit par se réaliser. La menace terroriste nous a rattrapés. Que ce soit par l'invasion de l'Irak en 2003 ou la non-intervention en Syrie depuis 2011, nous avons alimenté la radicalisation. Et nous continuons de la nourrir, par nos compromissions diplomatiques avec des dictateurs, par notre refus d'entendre la souffrance des peuples, par notre incapacité à produire un contre-discours. Quelle est la responsabilité de nos sociétés dans la fabrique de ces nouveaux djihadistes ? ... Lire la suite
Grand reporter, Nicolas Hénin a couvert de nombreux conflits au Moyen-Orient et en Afrique. Il a ainsi été correspondant à Bagdad (Irak) et à Addis-Abeba (Éthiopie), mais aussi reporter itinérant dans les pays du "printemps arabe". Il a travaillé pour de nombreux médias français et étrangers, dont Arte, 'Le Point', 'La Croix', Radio France, Radio Canada, la Radio télévision suisse, l'ARD (Allemagne)...
Particulièrement investi dans le conflit en Syrie, il a été l'un des tout premiers journalistes occidentaux à s'y rendre après le début de la révolution. Il a parcouru les zones rebelles à cinq occasions avant que les djihadistes de l'EI ne le capturent et ne le retiennent.
Depuis sa libération, il consacre une partie de son activité professionnelle à plaider pour les Syriens, persuadé que nos pays ont, à travers cette crise, un rendez-vous avec l'histoire.
Hénin a publié un essai, "Jihad Academy" (Fayard, 2015), pour dénoncer les erreurs et les lâchetés de l'Occident face au conflit syrien.
"Haytham, une jeunesse syrienne" (Dargaud, 2016), mise en images par Kyungeun Park, est sa première bande dessinée.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
25/02/2015
Collection
Documents
EAN
9782213686561
Nb. de Pages
260
Caractéristiques
Editeur
Fayard
Poids
320 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,5 cm x 13,5 cm x 2,0 cm
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Livre numérique
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Détail
À force de répéter que le pire est toujours certain, il finit par se réaliser. La menace terroriste nous a rattrapés. Que ce soit par l'invasion de l'Irak en 2003 ou la non-intervention en Syrie depuis 2011, nous avons alimenté la radicalisation. Et nous continuons de la nourrir, par nos compromissions diplomatiques avec des dictateurs, par notre refus d'entendre la souffrance des peuples, par notre incapacité à produire un contre-discours. Quelle est la responsabilité de nos sociétés dans la fabrique de ces nouveaux djihadistes ? Comment se forment-ils ? Comment avons-nous fait le jeu de l'État islamique et relayé sa propagande pour lui permettre de recruter au sein de nos quartiers toujours plus de candidats prêts à se battre au nom d'un islam fantasmé ? Nicolas Hénin livre ici un plaidoyer à charge contre l'Occident qui a, par ses erreurs ou son inaction, contribué au fiasco. Avec des pistes, aussi, pour tenter de réparer ce qui est encore possible.Reporter indépendant (Le Point, Arte...), Nicolas Hénin a passé la plus grande partie de sa carrière entre l'Irak et la Syrie. De la chute de Bagdad à la prise de Raqqa, il a été témoin des événements qui ont conduit à l'émergence de l'État islamique et a fréquenté au plus près les djihadistes
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