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Georges Bernanos encore une fois ; la France contre les robots ou le sermon aux imbéciles

Sébastien Lapaque (Auteur)
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Résumé

Bernanos aura saisi dans la jeunesse de quoi perpétuer librement la seule oeuvre de rébellion qui tienne : l'insurrection contre le mensonge. Par cette sorte de philosophie politique enfantine le vieux chevalier errant désigna d'un mot les tortionnaires et les bien-pensants de tous les totalitarismes à venir : « Je dis que les tueurs ne sont venus qu'après les lâches. » Oui on peut être lâche aussi devant la vérité. Dès 1937 il avait prédit que « les massacres qui se préparent un peu partout ... Lire la suite
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Biographie

Romancier, essayiste et journaliste au Figaro, Sébastien Lapaque a déjà publié chez Actes Sud une anthologie de l'ivresse en littérature (Triomphe de Dionysos, avec Jérôme Leroy, Babel n° 392) ainsi que Le Petit Lapaque des vins de copains (2006 ; réed. 2009).
Egalement disponibles chez Actes Sud : Au hasard et souvent (journal, 2010), Les Identités remarquables (roman, 2009), Mythologie française (bourse Goncourt de la nouvelle, 2002), Les Idées heureuses (roman, 1999), Georges Bernanos encore une fois (essai, Babel n° 534).
Les Barricades mystérieuses (Babel noir, 1999) est le premier roman de l'auteur, proposé ici dans une version revue par ses soins.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution26/04/2018
EAN9782912833518
Nb. de Pages184
EditeurLes Provinciales
Caractéristiques
Poids228 g
PrésentationGrand format
Dimensions19,5 cm x 14,5 cm x 1,0 cm
Détail

Bernanos aura saisi dans la jeunesse de quoi perpétuer librement la seule oeuvre de rébellion qui tienne : l'insurrection contre le mensonge. Par cette sorte de philosophie politique enfantine le vieux chevalier errant désigna d'un mot les tortionnaires et les bien-pensants de tous les totalitarismes à venir : « Je dis que les tueurs ne sont venus qu'après les lâches. » Oui on peut être lâche aussi devant la vérité. Dès 1937 il avait prédit que « les massacres qui se préparent un peu partout en Europe risquent de n'avoir pas de fin », ils ne garderont que « l'apparence des antiques guerres de religions » auxquelles on les compare : « on ne se battra pas pour une foi, écrivait-il, mais par rage de l'avoir perdue, d'avoir perdu toute noble raison de vivre... » Une décennie et quelques dizaines de millions de morts après, en 1947, dans l'illusion de la « victoire des démocraties », Bernanos ne déclenchait qu'un silence glacial en déclarant que rien n'avait changé : « Il s'agit toujours d'assurer la mobilisation totale pour la guerre totale, en attendant la mobilisation générale. Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté ».
Tandis que triomphent les générations successives plus déleurrées et froides que M. Ouine, Georges Bernanos est encore plus mal compris. C'est pourquoi Sébastien Lapaque, essayiste turbulent et critique aguerri (au Figaro), a raison de joindre ici à son premier livre, consacré à celui qu'il avait choisi pour capitaine il y a vingt ans, des textes de maturité qui éclairent la longue confrontation avec un monde régi par le mensonge, l'argent et le nihilisme. Si le déracinement industriel a produit aussi bien les moutons à égorger que les « loups solitaires », du moins l'exil (ou le mal du retour) ne mène-t-il plus, avec Bernanos, aux embardées commodes de « la hideuse propagande antisémite » : l'attachement farouche à une civilisation chevaleresque nous en préserve en fin de compte, radicalement et définitivement. Le précieux héritage des peuples a été sauvé grâce à la parole biblique. Au contact des brutalités de la guerre, alors que se levait « aux rives du Jourdain la semence des héros du ghetto de Varsovie », Bernanos avertit : « Vous aurez à payer ce sang juif d'une manière qui étonnera l'Histoire. »
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