Lorsqu'il meurt, en octobre 1944 dans une chambre à gaz de Birkenau, Benjamin Fondane a seulement quarante-cinq ans. Il laisse cependant une oeuvre importante de poète, de dramaturge, d'essayiste, mais aussi de cinéaste - la part la plus ignorée de son oeuvre bien que difficilement dissociable du reste.
Déjà, en 1928, il écrivait à propos de ses ciné-poèmes : « Une partie de moi-même que la poésie refoulait vient de trouver dans le cinéma un haut-parleur à toute épreuve. » Ayant perdu toute confiance dans ... Lire la suite
Benjamin Fondane est né à Jassy (Roumanie) et mort en octobre 1944 à Auschwitz. Il fait partie - avec Ghérasim Luca, avec Eugène Ionesco - des auteurs roumains qui ont produit l'essentiel de leur oeuvre en langue française. Baudelaire et l'expérience du gouffre fait partie de textes écrits pendant la guerre. Fondane s'appuie sur l'autorité de Valéry (très grande à l'époque) pour peindre un portrait de Baudelaire, « le premier à réaliser ce dont, jusqu'à lui, la tradition française n'avait pas pris conscience, à savoir qu'en proclamant la charte de ses privilèges et de ses limites, ce
n'est pas un statut purement poétique qu'elle entendait défendre, mais quelque chose de plus obscur, sans rapport avec l'essence même
de la poésie, que son but était de garantir autre chose que le poème contre les risques et les périls de ce que, pour le moment, nous allons appeler "la vie". »
Caractéristiques
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Date Parution
15/11/2007
Collection
Poche
EAN
9782864325185
Nb. de Pages
216
Caractéristiques
Editeur
Verdier
Poids
136 g
Présentation
Poche
Dimensions
17,8 cm x 11,0 cm x 1,0 cm
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Livre numérique
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Détail
Lorsqu'il meurt, en octobre 1944 dans une chambre à gaz de Birkenau, Benjamin Fondane a seulement quarante-cinq ans. Il laisse cependant une oeuvre importante de poète, de dramaturge, d'essayiste, mais aussi de cinéaste - la part la plus ignorée de son oeuvre bien que difficilement dissociable du reste.
Déjà, en 1928, il écrivait à propos de ses ciné-poèmes : « Une partie de moi-même que la poésie refoulait vient de trouver dans le cinéma un haut-parleur à toute épreuve. » Ayant perdu toute confiance dans les mots, Fondane s'enthousiasme pour le muet. Mais le film devient sonore, parlant - bavard disait Fondane -, soumis de plus en plus à des impératifs économiques. Cependant, entre 1934 et 1936, il lui est permis de faire quelques expériences cinématographiques comme il les a rêvées. Il tourne notamment Tararira. Le film scandalise le producteur qui refuse de le distribuer.
Ses écrits sur le cinéma sont ceux d'un homme qui se faisait l'idée la plus haute du septième art et qui, ayant vécu comme une tragédie le passage du muet au parlant, en apporta, en son temps, l'analyse la plus pénétrante et la plus lucide.
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