Ce volume rassemble la plupart des textes autobiographiques de walter benjamin.
De 1906 à sa mort, benjamin, sans avoir, semble-t-il, tenu régulièrement de journal, obéit à sa propre injonction : "ne laisse passer aucune pensée incognito, et tiens ton carnet de notes avec autant de rigueur que les autorités tiennent les registres des étrangers. " ce registre, benjamin l'ouvre à l'occasion de voyages (italie), d'une rencontre importante (brecht) ou lorsque affluent les souvenirs d'enfance : c'est alors la chronique berlinoise, d'autant plus précieuse ... Lire la suite
Walter Benjamin est un philosophe, journaliste, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand, rattaché à l'école de Francfort. Il naît à Berlin en 1892 de parents juifs. Là, il participe activement au "Mouvement de jeunesse" antibourgeois. Il rejoint également le mouvement " Le commencement " ; c'est l'occasion pour lui de publier ses premiers textes sous le pseudonyme d'Ardor. Il fait des études de philosophie à l'Université de Berlin en 1912 et soutient sa thèse sur la critique d'art à l'époque romantique en 1918 à l'Université de Berne. Il commence à traduire Baudelaire en 1914. Dans les années 1927-1930, il se lie d'amitié avec Horkheimer, Adorno, et Brecht. La présence hitlérienne le pousse à effectuer de nombreux voyages, notamment en France. Il traduit alors Proust et Balzac. Il s'exile définitivement en 1933. Il tente de quitter l'Europe pour les États-Unis en 1940. Mais la nuit de son arrivée en Espagne, il est arrêté et se suicide en absorbant une dose mortelle de morphine, pensant que les autorités espagnoles allaient le livrer à la Gestapo.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
01/02/1994
Collection
Choix Essais
EAN
9782267012316
Nb. de Pages
422
Caractéristiques
Editeur
Christian Bourgois
Poids
450 g
Présentation
Grand format
Dimensions
19,6 cm x 13,0 cm x 2,3 cm
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Livre numérique
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Détail
Ce volume rassemble la plupart des textes autobiographiques de walter benjamin.
De 1906 à sa mort, benjamin, sans avoir, semble-t-il, tenu régulièrement de journal, obéit à sa propre injonction : "ne laisse passer aucune pensée incognito, et tiens ton carnet de notes avec autant de rigueur que les autorités tiennent les registres des étrangers. " ce registre, benjamin l'ouvre à l'occasion de voyages (italie), d'une rencontre importante (brecht) ou lorsque affluent les souvenirs d'enfance : c'est alors la chronique berlinoise, d'autant plus précieuse qu'elle n'est rythmée que par l'épiphanie du souvenir.
On sait que benjamin proscrivait le "je" de ses textes ; s'il semble déroger à cette règle ici, c'est au moyen de la note, oú celui qui écrit se tait pour laisser parler les choses et fixer les idées au moment oú elles surgissent. ces textes, souvent fragmentaires, témoignent par leur diversité de la cohérence d'une pensée ; ils ne livrent pas seulement les matériaux infatigablement recherchés des chantiers à venir, il donne à lire le parcours d'une vie oú les crises personnelles font souvent entendre leur écho.
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