Depuis ses débuts, Philippe Chancel photographie les sociétés autoritaires. En
1981, il est le premier à se rendre en Pologne où a lieu l'état de siège
proclamé par le général Jaruzelski. S'ensuit une longue série de reportages
jusqu'à cette année 2005 où il obtient un visa de près d'un mois pour la Corée
du Nord. Ce reportage donnera lieu à une publication chez Thames & Hudson sous
le titre « DPRK ». En 2008, il se rend aux Emirats Arabes Unis. Dans ce
gigantesque chantier ... Lire la suite
Depuis plus de vingt ans, Philippe Chancel, né en 1959, poursuit
une expérience photographique dans un champ complexe,
mouvant et fécond, entre art, documentaire et journalisme.
Ses reportages successifs dans les ex-pays de l'Est marquent
ses débuts dans le photojournalisme. Son travail a été
largement montré et publié en France et à l'étranger, dans
les plus grands magazines. Il a notamment été exposé aux
Rencontres d'Arles (2006 et 2013), à la Biennale de Venise (2009)
et au Centre Pompidou (2010). Il est finaliste du prix Pictet en
2012 pour son travail sur Fukushima. En 2014, il est sélectionné
pour le premier prix Élysée et lauréat de la dotation du festival
Photoreporter en baie de Saint-Brieuc. En 2017, il reçoit le prix
Fidal de la photographie documentaire.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
24/06/2010
EAN
9782915173529
Nb. de Pages
128
Editeur
Atelier EXB
Caractéristiques
Poids
1630 g
Présentation
Beau-livre
Dimensions
28,5 cm x 37,0 cm x 2,3 cm
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Livre numérique
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Détail
Depuis ses débuts, Philippe Chancel photographie les sociétés autoritaires. En
1981, il est le premier à se rendre en Pologne où a lieu l'état de siège
proclamé par le général Jaruzelski. S'ensuit une longue série de reportages
jusqu'à cette année 2005 où il obtient un visa de près d'un mois pour la Corée
du Nord. Ce reportage donnera lieu à une publication chez Thames & Hudson sous
le titre « DPRK ». En 2008, il se rend aux Emirats Arabes Unis. Dans ce
gigantesque chantier à ciel ouvert, il découvre des point communs avec les
dictatures communistes : utopie, culte de la personnalité donnant lieu à une
iconographie envahissante, concentration du pouvoir, contrôle sur les individus
et surtout déni de l'humain. Philippe Chancel s'intéresse à la manière dont ces
sociétés mettent en scène leur pouvoir. Aux Emirats Arabes Unis, la course à la
démesure n'en finit jamais. Dans cette société façonnée par l'idéologie du
capitalisme, luxe et divertissement remplacent l'ordre et l'austérité
socialistes : les monuments sont toujours plus hauts, plus clinquants, la
consommation, et son lot de placards publicitaires, est omniprésente et les
loisirs frisent l'absurde quand il s'agit de skier en plein désert. Là-bas,
rien n'est trop beau ni trop grand pour se construire une identité, quitte à
sacrifier des centaines d'ouvriers immigrés. Les photographies de Philippe
Chancel cherchent à briser ce miroir aux alouettes contemporain. L'esthétique
documentaire, les cadrages frontaux et distanciés, l'absence de tout affect
pointent précisément le lieu où la propagande des idéologies agit, c'est-à-dire
dans les apparences et les faux-semblants. Avec un texte de Quentin Bajac, chef
du cabinet de la photographie au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou.
Ce travail, présenté à la Biennale de Venise en 2009, sera présenté dans le
cadre de l'exposition Dreamlands au Centre Pompidou (5 mai - 11 août 2010), à
la galerie Bleu du ciel à Lyon (11 mai - 15 juillet 2010), et la galerie
Philippe Chaume à Paris (25 mai - 15 juillet 2010).
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