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Des visages entre les draps : La ressemblance inquiète, II

Georges Didi-Huberman (Auteur)
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Résumé

La ressemblance, particulièrement à l'époque de la Renaissance, n'est souvent qu'un mythe : à la fois une opération «légendaire», littéraire, et un «bricolage», un montage technique destiné à réunir dans le concret des ordres de pensée ou de réalité tout à fait hétérogènes. C'est ainsi que le fameux «portrait de Dante» par son «ami Giotto» - qui a fixé jusqu'à aujourd'hui notre image du poète - n'aura été qu'une invention rétrospective destinée à fonder, au XVI? siècle, l'idée d'une Renaissance tout entière ordonnée par la ... Lire la suite
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Biographie

Georges Didi-Huberman est historien de l'art et philosophe ; il enseigne à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Il est l'auteur de nombreux
ouvrages dont, aux éditions de Minuit, Survivance des lucioles et Ecorces.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution25/04/2024
CollectionArt Et Artistes
EAN9782073000972
Nb. de Pages272
Caractéristiques
EditeurGallimard
Poids512 g
PrésentationGrand format
Dimensions22,0 cm x 16,0 cm x 1,6 cm
Détail

La ressemblance, particulièrement à l'époque de la Renaissance, n'est souvent qu'un mythe : à la fois une opération «légendaire», littéraire, et un «bricolage», un montage technique destiné à réunir dans le concret des ordres de pensée ou de réalité tout à fait hétérogènes. C'est ainsi que le fameux «portrait de Dante» par son «ami Giotto» - qui a fixé jusqu'à aujourd'hui notre image du poète - n'aura été qu'une invention rétrospective destinée à fonder, au XVI? siècle, l'idée d'une Renaissance tout entière ordonnée par la conquête des ressemblances optiques et picturales... et à refouler de notre culture historique l'importance des ressemblances par contact en usage dans maints objets florentins du Trecento et du Quattrocento. Une réflexion sur un célèbre portrait en buste, moulé et modelé en terre cuite, poursuit ce parcours critique : à travers son destin dans le discours de l'histoire de l'art - chef-d'oeuvre de Donatello ou, au contraire, oeuvre indigne du qualificatif même d'«artistique» ? - on verra émerger quelques présupposés théoriques majeurs de la discipline elle-même qui, trop souvent, ignore qu'elle regarde aussi avec ses... mots. Dans l'autoportrait «christique» de Dürer, enfin, nous aurons à découvrir que l'image peinte n'avait rien, pour lui, d'une simple conquête virtuose sur le monde visible. Envisagée au prisme de son inquiétude religieuse, elle s'imposait plutôt comme un drame de la ressemblance : ainsi dans la hantise de visages disparaissant sous le blanc des linceuls.
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