Le mouvement des majorettes en France peut être caractérisé par un étrange paradoxe. Il s'agit d'une activité tout entière tournée vers le spectacle et l'exhibition mais dont la visibilité et la légitimité sociales sont de plus en plus restreintes. Chacun a vu défiler des troupes de majorettes à l'occasion d'une fête de village, d'un carnaval ou d'un corso fleuri. Et pourtant, il faut bien constater qu'au-delà même de l'indifférence, voire du mépris dont elles font souvent l'objet, leur activité n'a donné lieu jusqu'ici, dans la ... Lire la suite
Le mouvement des majorettes en France peut être caractérisé par un étrange paradoxe. Il s'agit d'une activité tout entière tournée vers le spectacle et l'exhibition mais dont la visibilité et la légitimité sociales sont de plus en plus restreintes. Chacun a vu défiler des troupes de majorettes à l'occasion d'une fête de village, d'un carnaval ou d'un corso fleuri. Et pourtant, il faut bien constater qu'au-delà même de l'indifférence, voire du mépris dont elles font souvent l'objet, leur activité n'a donné lieu jusqu'ici, dans la littérature ethnologique ou sociologique, à aucun travail d'approche, alors qu'il s'agit d'un mouvement qui concerne en France environ trente mille personnes.
Sébastien Darbon, ethnologue et chercheur au CNRS, qui travaille au laboratoire d'ethnologie méditerranéenne et comparative d'Aix-en-Provence, a effectué une étude approfondie sur le mouvement des majorettes en France et son prolongement sportif le « twirling bâton ».
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