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après la fin du monde ; critique de la raison apocalyptique

Michaël Foessel (Auteur)
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Résumé

Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Sur les nouveaux fronts de l'écologie, du changement climatique ou de la menace nucléaire, les idéologies du progrès ont cédé la place à l'angoisse. Mais la résurgence des thèmes apocalyptiques est bien plus que le symptôme d'une période de crise : dès les XVIe et XVIIe siècles, avec la disparition du cosmos comme ordre hiérarchisé au sein duquel l'homme occupait une position privilégiée, est née une nouvelle inquiétude : celle de devoir vivre " après la fin du ... Lire la suite
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Biographie

Michaël Fœssel est philosophe, professeur à l'École polytechnique. Il est notamment l'auteur d'Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique (Seuil, 2012, 2 300 GFK), Le Temps de la consolation (Seuil, 2015, 6 700 GFK), La Nuit. Vivre sans témoin (Autrement, 2017, 4 400 GFK) et Récidive. 1938 (Puf, 2019, 16 500 GFK).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution11/10/2012
CollectionL'ordre Philosophique
EAN9782021053678
Nb. de Pages304
Caractéristiques
EditeurSeuil
Poids326 g
PrésentationGrand format
Dimensions20,5 cm x 14,0 cm x 2,0 cm
Détail

Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Sur les nouveaux fronts de l'écologie, du changement climatique ou de la menace nucléaire, les idéologies du progrès ont cédé la place à l'angoisse. Mais la résurgence des thèmes apocalyptiques est bien plus que le symptôme d'une période de crise : dès les XVIe et XVIIe siècles, avec la disparition du cosmos comme ordre hiérarchisé au sein duquel l'homme occupait une position privilégiée, est née une nouvelle inquiétude : celle de devoir vivre " après la fin du monde ". Ce livre voudrait montrer que le plus urgent n'est pas d'éviter la catastrophe à venir, mais de repenser et de réinvestir le monde de manière nouvelle. Michaël Foessel interprète les peurs apocalyptiques actuelles à partir des expériences contemporaines où les sujets se sentent dépossédés du monde : triomphe de la technique sur l'action, du capital sur le travail, du besoin sur le désir. Pour cela, il propose une généalogie de l'idée de " fin du monde " qui distingue deux voies de la modernité : celle qui privilégie la vie et sa conservation, aujourd'hui à l'oeuvre dans la plupart des conceptions écologiques et précautionneuses du réel ; celle qui fait du monde le thème principal de la philosophie en même temps qu'un enjeu politique de premier ordre. Nous sommes désormais face à une alternative : perpétuer la vie ou édifier un monde. Les théories de la catastrophe ne se soucient plus de savoir quel monde mérite d'être défendu. En ce sens, le fait que la fin du monde a déjà eu lieu est une bonne nouvelle : cela nous invite à inventer des espaces pour l'action et à fonder un nouveau cosmopolitisme.
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