Renato Leduc, reprenant la tradition mexicaine des fables et fabliaux, la détourne ici pour en offrir une version à son imageÂ: fantasque, ironique et grivoise, dans une veine libertaire (voire libertine) que n'auraient pas reniée ses amis surréalistes. Morts d'el dia de los muertos, cocus, girafes, coyotes ou berceuses se succèdent dans une frénésie joyeuse dont les dessins de Leonora Carrington, réalisés expressément pour le livre, redoublent la farandole dans un rouge-sang cruel. Résultats d'une rencontre, d'un amour entre deux créateurs singuliers du vingtième siècle, ... Lire la suite
Leonora Carrington (née le 6 avril 1917 à
Clayton Green, Lancashire, et morte à Mexico le 25
mai 2011) est une artiste et écrivain. Issue d'une
famille de riches industriels du textile, Leonora
Carrington très tôt se consacre à la peinture et entre
à Londres à l'académie d'Amédée Ozenfant.
Elle rencontre Max Ernst lors d'une exposition
à Londres. Le couple s'installe en France, à Saint-
Martin-d'Ardèche dans une maison qu'il décore de
ses sculptures. Leonor Fini et Paul Éluard viennent
leur rendre visite, Lee Miller les photographie. C'est
Ernst qui présente Carrington aux surréalistes.
André Breton admire ses textes et inclut le conte
« La Débutante » dans son Anthologie de l'humour
noir. Écrivant en anglais, en français et en espagnol,
elle publie des contes et des pièces de théâtre
surréalistes dans lesquels l'humour noir côtoie
l'onirisme. Pendant la guerre, Ernst est emprisonné,
d'abord en tant que ressortissant allemand, puis en
tant qu'opposant au régime nazi. Échouant à faire
libérer Ernst, Carrington fuit en Espagne. Sa santé
mentale est durement éprouvée. Dans son récit
En Bas, elle relate son internement psychiatrique
en Espagne. À partir de 1939, elle vit la majeure
partie du temps à Mexico. Elle y retrouve plusieurs
surréalistes comme Benjamin Péret, Remedios
Varo, qui devient sa meilleure amie,ou encore le
photographe Imre « Chiqui » Weisz, qu'elle épouse.
Deux enfants naissent, Pablo et Gabriel. Leonora
Carrington rédige Le Cornet acoustique et La Porte
de pierre. Au Mexique, elle se lie à l'intelligentsia
locale : son amitié avec Octavio Paz ou ses visites
chez Frida Kahlo l'attestent. Carlos Fuentes parle
de « sorcellerie ironique » à son sujet. Alejandro
Jodorowsky met en scène sa pièce de théâtre
Pénélope. Le poète et mécène britannique Edward
James la prend sous son aile, et lui demande
d'exécuter des fresques pour sa maison surréaliste
Las Pozas, à Jilitlá. Elle réalise également une
fresque sur Le Monde magique des Mayas pour le
musée national d'anthropologie à Mexico.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
19/05/2022
EAN
9782492908149
Nb. de Pages
172
Editeur
Manifeste !
Caractéristiques
Poids
200 g
Présentation
Grand format
Dimensions
20,0 cm x 12,0 cm x 0,8 cm
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Livre numérique
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Détail
Renato Leduc, reprenant la tradition mexicaine des fables et fabliaux, la détourne ici pour en offrir une version à son imageÂ: fantasque, ironique et grivoise, dans une veine libertaire (voire libertine) que n'auraient pas reniée ses amis surréalistes. Morts d'el dia de los muertos, cocus, girafes, coyotes ou berceuses se succèdent dans une frénésie joyeuse dont les dessins de Leonora Carrington, réalisés expressément pour le livre, redoublent la farandole dans un rouge-sang cruel. Résultats d'une rencontre, d'un amour entre deux créateurs singuliers du vingtième siècle, ces quinze fabliaux illustrés sont une curiosité à lire avec délectation.
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