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Vert cruel

Yann Queffélec (Auteur)
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Résumé

" "Mais c'est quoi, papa, la vraie vie ? Il me l'avait dit, répété, vexé que j'aie du mal à suivre : le bonheur moderne est une pitrerie cautionnée par l'argent, le plus goulu des termites. Ecoute, on l'entend grincer... Nous habitions Paris, trou puant, Ben. Des corps humains gisaient sur les trottoirs, morts ou vifs. Nous ressentions pour eux la même sympathie que pour des excréments canins. Nous nous changions en prédateurs. Je m'explique : nous avons atteint notre seuil critique en tant que ... Lire la suite
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Biographie

C'est pour impressionner sa mère que Yann Queffélec (né à Paris en 1949) commence à écrire à l'âge de sept ans, un art dont il apprend les rudiments en lisant en secret les manuscrits du romancier Henri Queffélec, son père. En 1978, il décide de se consacrer à l'écriture après une rencontre avec l'éditrice Françoise Verny à Belle-Île. En 1985, il reçoit le prix Goncourt pour Les Noces barbares, traduit dans 35 pays. Il est l'auteur de nombreux livres, dont Prends garde au loup, Ma première femme, L'amour est fou ou encore Le Plus Heureux des hommes, Tabarly (L'Archipel, 2008) et, plus récemment, Le Piano de ma mère (l'Archipel, 2009 ; Archipoche, 2010), Dictionnaire amoureux de la Bretagne (Plon, 2013) et On l'appelait Bugaled Breizh (Le Rocher-L'Archipel, 2014).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution24/08/2009
CollectionLibrio ; Litterature
EAN9782290019061
Nb. de Pages80
Caractéristiques
EditeurJ'ai Lu
Poids86 g
PrésentationPoche
Dimensions20,5 cm x 13,0 cm x 0,6 cm
Détail

" "Mais c'est quoi, papa, la vraie vie ? Il me l'avait dit, répété, vexé que j'aie du mal à suivre : le bonheur moderne est une pitrerie cautionnée par l'argent, le plus goulu des termites. Ecoute, on l'entend grincer... Nous habitions Paris, trou puant, Ben. Des corps humains gisaient sur les trottoirs, morts ou vifs. Nous ressentions pour eux la même sympathie que pour des excréments canins. Nous nous changions en prédateurs. Je m'explique : nous avons atteint notre seuil critique en tant que bons citoyens, et plutôt que d'entrer en divergence nous partons, nous allons au vert, nous naturaliser. Ouvre les yeux, contemple cet océan végétal à perte de vue, respire un peu cet Eden. De l'herbe et du vent." " Une fable écologiste, à la morale inattendue.
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